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| Take your breath until nothing's left feat. Mikan | |
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| Sujet: Take your breath until nothing's left feat. Mikan Lun 4 Aoû - 6:01 | |
| Le 6 octobre 2013 ; 23h35 Le complexe hôtelier, Une chambre barricadée. Immobile comme une statue, Kiriyama Ryuhei observait le bâtiment qui se dressait devant lui, songeur. Un complexe hôtelier ici ? Sur une si petite île ? Est-ce que cet endroit avait été une destination voyage populaire auprès des Coréens ? Difficile à croire quand on voyait l’état des lieux à présent. Ça faisait près d’une semaine que son calvaire avait recommencé. On pourrait croire qu’il se serait laissé abattre par les événements, mais même si ça semblait complètement fou, c’était plus facile la seconde fois. Il savait déjà ce qu’il en était et le choc n’était pas aussi fort que la première fois. Alors Ryuhei faisait bonne figure, jouant selon les règles du jeu en espérant pouvoir réunir une grande équipe sur laquelle il pourrait faire confiance. Cette différence avec le jeu japonais serait peut-être ce qui allait perdre les Coréens... Il voulait l’utiliser à son avantage. Mais avant tout, il devait prendre ses marques ici et ce n’était pas gagné.
Sans rester plus longtemps au même endroit, conscient qu’il offrait une belle opportunité pour un tireur embusqué, Ryuhei entre prudemment dans le grand bâtiment. Il passe rapidement le comptoir de la réception pour se diriger vers ce qui semblait être une entrée des employés. Ce qu’il cherchait ? La cuisine. Il se doutait que depuis les nombreux mois que cette édition du Battle Royale durait, l’endroit avait sûrement été détroussé mais on ne sait jamais. À toujours supposer le pire, c’est vraiment ce qu’il y a de pire qui allait finir par lui tomber dessus. Alors Ryuhei comptait bien fouiller la pièce de fond en comble. Il pourrait éventuellement y trouver des denrées non périssables, des armes de fortune ou encore des objets de soin. Chaque cuisine, surtout de ce genre de grand endroit, possédait des trousses de soin. Il se dirigeait donc d’un pas sûr, mais prudent vers cette pièce lorsque soudainement, quelque chose avait attiré son attention.
C’est dans le placard d’une salle de lessive qu’il l’avait trouvé. Un jeune Japonais, solidement attaché par le cou à la barre horizontale d’une penderie. Aussi glauque que ça puisse sembler, c’était les bruits de suffocation qui avaient attirés Ryuhei, qui avait vite compris que quelque chose n’allait pas. Il ne s’était pas rué, mais pas par manque d’empathie. Pour ce qu’il en savait, ce type pouvait avoir été accroché là par n’importe quel cinglé qui l’observait crever en agonisant. Mais non. Rien du tout. Pas même de signe de lutte. De toute façon, Ryuhei avait pris sa décision. Il avait attrapé la silhouette fine et légère pour la retenir et l’avait décroché fissa. Il avait d’abord pris ses signes vitaux. C’était triste à dire... mais le jeune homme ayant perdu connaissance pendant qu’il le décrochait, il aurait tout aussi bien pu être mort. Et pas question de se mettre en danger pour essayer de le ressusciter.
Mais non. Le pouls était toujours bien présent et de fait, il l’avait conduit jusqu’à l’étage, toujours avec prudence, histoire de l’étendre sur un lit. Même si Ryuhei n’avait pas la silhouette d’un catcheur et même si le Japonais -eh oui !- était un poids mort, il était si léger qu’il l’avait fait sans se crever à la tâche. Il avait étendu le jeune homme sur un lit, puis avait sécurisé la pièce, poussant une lourde commode devant la porte. Le sac du jeune homme avait été laissé à l’autre bout de la chambre pour qu’il ne puisse pas l’atteindre à son réveil et celui de Ryuhei, près du second lit. Puis, il s’était assis sur le lit vide et avait observé le Japonais, un peu hébété par ce qu’il venait lui-même de faire. Il avait... sauvé quelqu’un qui avait vraisemblablement voulu se donner la mort. C’était quand même un peu vain dans un tel endroit, pas vrai ? Il avait beau jouer le jeu... son humanité restait probablement et c’était là quelque chose qui le rassurait.
Finalement, retrouvant complètement son sang froid, Ryuhei avait sorti de son sac un des deux bandana qu’il avait apporté avec lui. Il était en train de le passer sous l’eau froide dans la salle de bain adjacente lorsque soudainement, il entend quelques gémissements. Il a un soupir bref, revenant se poser près du jeune homme pour poser le bandage humide et froid contre son front. Assis près de lui, il l’observe à satiété. D’une taille moyenne, très fin, des traits jeunes et doux. Il ne venait pas tout juste de débarquer, ça paraissait à son état. Et ça laissait Ryuhei perplexe. Se suicider de désespoir dès les premiers instants, il pouvait l’envisager. Mais après plusieurs mois de survie victorieuse ? C’était bizarre... Pourtant, il allait devoir attendre parce que malgré les quelques gémissements précédents, le jeune homme ne s’éveille pas. Ryuhei en profite pour le retourner légèrement, histoire de jeter un coup d’oeil à sa pastille. Rouge. Comme lui, d’après les nombreuses personnes interrogées. Il n’avait pas chômé.
Ryuhei se relève, histoire d’aller fouiller dans le sac du jeune homme, y trouvant ce qu’il cherchait : une bouteille d’eau pleine. Il la pose sur la commode près du lit occupé, puis tire deux cachets d’aspirines de son sac pour les poser près de la bouteille. Ça n’allait pas être de trop. Il allait avoir la gorge en feu et un mal de crâne carabiné. Peut-être même qu’il aurait des douleurs musculaires dans tout le corps. Une bonne demi-heure se passe ainsi. Ryuhei reste attentif, éveillé. Mais il prend aussi un peu de repos, se permettant d’être moins sur la défensive. Jusqu’à ce que soudainement, de nouveaux gémissements rauques se fassent entendre. Le jeune homme remue sur le lit d’à côté et Ryuhei se redresse, observant le Japonais en silence jusqu’à ce que celui-ci ouvre finalement les yeux. De grands yeux de biche plus ronds que la normale japonaise et qui devaient avoir fait l’envie de bien des gens chez eux. Débridé ? Possible.
Ryuhei s’assoit sur le bord de son propre lit, jambes un peu écartées, poings liés entre celles-ci. Le dos voûté, il observe son vis-à-vis tout en prenant la parole, doucement pour ne pas l’affoler.
« Je m’appelle Kiriyama Ryuhei. », se présente-t-il dans un premier temps, histoire que l’autre puisse mettre un nom sur sa voix ou son visage. « Je t’ai trouvé dans la penderie. »
Oui bon... C’était bref et peu détaillé. Peut-être même un peu brusque mais il ne faisait pas exprès. Au moins, ça allait permettre au garçon de remettre un peu ce qui s’était passé sans qu’il ne se demande au milieu de la panique comment il avait pu atterrir ici.
« Je veux pas te faire mal. Je crois qu’on est de la même couleur, en plus. », déclare Ryuhei avant d’avoir un signe de tête pour la bouteille d’eau et les comprimés. « De l’aspirine. Tu peux lire, c’est écrit sur chaque comprimé. Ça va t’aider à faire passer la douleur. »
C’était déjà un bon début, vu son état... Mais quelque chose disait à Ryuhei que la douleur physique ne serait pas le pire ennemi du jeune Japonais, ces prochains temps. Dire qu’il songeait à faire équipe, là comme ça. C’était quand même un peu flippant. Il était désespéré à ce point ?
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| Sujet: Re: Take your breath until nothing's left feat. Mikan Mer 6 Aoû - 15:04 | |
| Tout s’était passé incroyablement vite et pourtant, alors que Mikan vient se poser dans la penderie le temps de passer un vieux drap sale et déchiré le long de la barre transversale, il a l’impression que le temps s’était brutalement suspendu. Min Yu et lui avaient fait une rencontre inopinée et rapidement il avait semblé clair qu’ils étaient en position de faiblesse. Ils avaient adopté la tactique habituelle : fuir chacun de leur côté. Mais l’adversaire était rude et doué… Min Yu avait facilité sa fuite mais en tournant la tête dans sa course, Mikan avait pu voir leur adversaire lui tomber sur le dos… Et entendre Min Yu lui hurler de vivre. Mikan avait finit sa course folle au complexe hôtelier après avoir couru, il lui semblait, pendant des heures. C’était là leur prochain point de rendez-vous s’ils étaient séparés. A 19h. Mais avant cet horaire il y avait les haut-parleurs et l’annonce de 18h. Le nom de « Yang Min Yu » avait été prononcé et Mikan était resté assit à une table de la salle à manger, ne bougeant pas, comme s’il n’avait pas entendu ou comprit. Il était ainsi resté immobile jusqu’à ce que sa montre lui indique l’heure du rendez-vous… Et la dépasse… Alors c’était vrai… Les larmes avaient soudainement débordées, les sanglots s’en étaient mêlés et il ne sait comment mais Mikan avait pu se remettre debout, le cœur en lambeau. Mort. Min Yu était réellement mort. Dire qu’il avait réussi à se convaincre qu’il y avait un homonyme sur cette île. C’est pour ça qu’il était dans cette penderie et qu’à présent, il vient passer le morceau de drap autour de sa gorge. Il le noue comme il peut… Mais solidement. Ses gestes sont mécaniques, dictés par cette douleur lancinante qui lui rappelait sans cesse qu’il avait perdu son âme sœur et que plus rien ne l’attendait en ce bas monde. Qu’il avait une promesse à tenir… Mais le corps est traître… Mikan s’était laissé tomber dans la penderie. Pas assez brutalement évidemment donc sa nuque n’avait pas cédée. C’est l’étranglement qui allait avoir raison de lui. Pourtant son corps luttait contre, l’obligeant à essayer de respirer malgré lui, se débattant contre sa conscience pour tenter d’avoir une nouvelle bouffée d’air, de vie. Mais Mikan lutte aussi de son côté, restant résolu dans sa décision et dans ce suicide qui ferait de lui un nom sur la liste de l’annonce qui aurait lieu d’ici environs une demi-heure maintenant. Ses oreilles bourdonnent, des points noirs devant ses yeux succèdent aux tâches colorées et le japonais sent son corps devenir plomb… Puis plume. Il part, il en est certain. Et dans la douleur de son âme, il peut presque voir Min Yu. Min Yu qui lui demandait de vivre il y a encore quelques heures. Et peut être qu’il doute, l’espace d’une seconde, son esprit combatif tentant de manière encore plus désespéré de ramener de l’air dans ses poumons… Min Yu vient le prendre dans ses bras mort, Mikan n’a plus la force de rien mais il se sent soulagé. Il était vraiment venu le chercher et son étreinte était chaude. Il sombre… Mais il n’est pas mort… Mikan en était peut être rendu à un point où il avait essayé de se suicider mais il restait lucide. Sa tête était douloureuse, sa gorge en souffrance, son corps trop lourd… Mais tous les signes étaient là : il était vivant. Malgré sa lucidité pourtant, Mikan se sent confus, certain qu’il l’avait été de voir Min Yu lorsqu’il avait été sur le point de mourir. Est-ce que son ancien amant avait décidé par un coup du destin quelconque de l’obliger à vivre encore ? Pendant un instant, alors qu’il ouvre les yeux et tourne la tête, c’est vraiment ce que Mikan croit. Le temps que sa vu s’ajuste un peu, il lui semble réellement voir Min Yu. Cette silhouette fine mais bien proportionnée, cet air grave, ces traits assez durs… Pourtant à mesure qu’ils se précisent, Mikan réalise bien que ce n’était pas lui. La différence lui semblait pourtant tellement troublante. Est-ce que c’était parce qu’inconsciemment, il allait voir Min Yu sur le visage de tout le monde ? La voix aussi est presque familière. Basse, grave et rocailleuse. Néanmoins les intonations sont légèrement différentes il faut l’admettre, dénotant d’un caractère probablement très différent lui aussi. Kiriyama Ryuhei. Et pourtant lorsqu’il l’entend, il répond d’une voix quasi aphone : ◘ Yang Min Yu. Il lève une main fatiguée pour la lever vers l’homme sans l’atteindre, la laissant retomber alors qu’il corrige tout en fermant les yeux : ◘ Kiriyama Ryuhei… Son regard va brièvement à la bouteille dont il ne cherche même pas à se saisir… Puis à Ryuhei à qui il demande en japonais, forcément : ◘ Tu es japonais ? Et parce qu’il ne pensait pas que le jeune homme lui avait sauvé la vie pour le tuer juste après, il se renseigne encore : ◘ Pourquoi tu as fait ça… ? Ca. Le sauver. Mikan vient péniblement essayer de se redresser en position assise. Et ça fonctionne d’ailleurs même si tout son corps proteste, lui faisant payer ses mauvais traitements. Mikan a un petit rire désabusé rendu à peine audible du fait de son extinction de voix, posant une dernière question : ◘ La même couleur. Parce que ça compte ? Ca faisait trop longtemps qu’il avait marché en s’efforçant de mettre ça de côté. Ca lui donnait le tournis. Mikan vient finalement chercher du bout des doigts autours de son cou le bijou que Min Yu lui avait offert... Et notant son absence, il a un éclat de panique dans les yeux. Non... Non il ne voulait surtout pas perdre ce bijou ! |
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| Sujet: Re: Take your breath until nothing's left feat. Mikan Ven 8 Aoû - 5:04 | |
| Yang Min Yu ? Il y a un moment de silence à cette affirmation. Il savait que ce nom avait été appelé aux haut-parleurs. Non pas que Ryuhei avait une mémoire à tout casser. Mais alors qu’il tentait de trouver un lieu où se reposer un peu, il avait entendu ce nom. Suivit d’un long hurlement à en fendre l’âme. De la douleur à l’état pure, lui semblait-il. Presque au même moment, un homme avait agilement bondit vers lui, sans même le calculer. Il courrait vers le hurlement et semblait affolé. Ryuhei n’avait absolument pas compris ce qui s’était passé à ce moment. Il avait supposé que le jeune homme appelé Yang Min Yu avait fait partie d’un groupe assez soudé. Après tout, puisque certains étaient là depuis des mois, ce n’était pas une grande surprise. Ça l’avait laissé un peu songeur après ça, mais il avait continué sa petite vie parce qu’il n’avait pas le choix, tout simplement. Ça l’attristait, mais s’il commençait à se morfondre dès qu’on annonçait un mort, il n’avait pas fini de pleurer.
Et maintenant, quoi ? On le prenait pour ce Yang Min Yu ? Ça avait quelque chose de morbide pour lui même s’il comprenait que ce soit différent pour le jeune homme en face de lui. Faisait-il aussi parti de ce groupe avec ce Yang Min Yu ? Peut-être même que c’était lui qui avait hurlé. Mais alors, où était son autre compagnon ? Mort aussi...? Ryuhei décide d’arrêter d’y penser pour rien. Il s’emmêlait les pinceaux et ça ne les avançait pas du tout. Il acquiesce une fois alors que l’homme prononce son nom. Le vrai, cette fois. Puis, une seconde fois à propos de ses origines. Il savait avoir les traits durs du côté coréen de son sang, mais se considérait avant tout comme Japonais, en effet. Et en même temps, c’est là-bas qu’il avait grandit.
« Toi aussi, quoi qu’on ne pourrait pas en douter. », convient Ryuhei, histoire de faire la conversation presque calmement après un moment qui avait dût être explosif en émotions du côté du délicat jeune homme. « Tu as un nom ? »
Il savait bien que c’était le cas. C’était juste une façon comme une autre de demander à son vis-à-vis de se présenter. Puis, faiblement, il se redresse... et Ryuhei se lève. Sans se presser, il va chercher les deux cachets, puis s’accroupit devant lui pour les poser dans une main fine. La bouteille d’eau est aussi tendue. C’était assez important qu’il les prenne maintenant.
« Vas-y. Ça prend un certain temps avant de faire effet. Si tu es forcé de bouger rapidement d’ici pour une raison X ou Y, tu vas te féliciter de les avoir pris tôt. », explique-t-il patiemment. Il n’avait pas zappé la question du joli garçon au regard de biche, non. D’ailleurs, après un moment de silence à l’observer, il y répond. « Parce que tu étais encore en vie. Et qu’à chaque suicide, il y a le point de non retour. Et lorsqu’on atteint ce point, on regrette. Ça paraissait dans ton regard. Le désespoir, l’incertitude. »
Ce n’était pas le premier regard du genre qu’il voyait, loin de là. Il y avait eu beaucoup de suicide dans son édition du Battle Royale. Plus que la moyenne, semblait-il. Puis, le jeune homme semble à des années lumière de la façon dont ce jeu devait se jouer. Soupirant un peu, Ryuhei se relève pour aller jusqu’à une fenêtre à demi condamnée par laquelle il jette un coup d’oeil. Il ne pensait pas que c’était là un oubli de la part du garçon, non. Plutôt quelques paroles guidées par le désespoir.
« Si. Ça compte. », assure-t-il finalement, ayant besoin de peu de mots pour s’exprimer. Mais histoire de ne rien laisser en suspens, il fini par ajouter : « Plus l’équipe est grande, plus les chances de s’en sortir le sont aussi. Le Battle Royale coréen a quelque chose de différent de celui japonais. On peut avoir l’esprit d’équipe. C’est une arme à double tranchant... mais pas que pour nous. Pour l’organisation aussi... »
Mais il n’allait pas donner son plan au grand complet maintenant. Trouver le groupe était la première des étapes. Après... après ils verraient. Il y a un court moment de silence. Et finalement, il ose.
« Qui est Yang Min Yu ? Je me souviens avoir entendu son nom. Je suis désolé. »
Et poliment, il baisse le regard.
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| Sujet: Re: Take your breath until nothing's left feat. Mikan Mar 12 Aoû - 16:03 | |
| Mikan acquiesce plus ou moins sans réfléchir. De toute façon, ce n’était pas tant une question sur ses origines qu’une affirmation. Oui il était japonais. Et sans doute que dans son état présent, c’était une « chance » qu’ils puissent se parler en japonais parce qu’il n’était pas certain d’avoir l’énergie de se mettre en mode traduction. Et pour son nom : ◘ Mikan. Tachibana. Bizarre comme son nom lui semblait presque étranger. Peut être parce qu’avec Min Yu ils avaient eu l’ambition de vouloir s’unir devant les lois divines, faute de pouvoir se faire devant celles des hommes. Mais ils n’en avaient pas eu le temps. Le destin avait reprit tout ce qu’il avait donné et ce de manière extrêmement brutale. Mikan a un regard pour ces pilules qu’il avait ignoré au départ mais que Ryuhei insiste vraisemblablement lourdement pour qu’il avale. Ca ne lui dit rien… Surtout qu’il avait l’impression que sa trachée était complètement obstruée… Mais il n’avait pas envie de se battre pour maintenant alors sans s’inquiéter de ce que ça peut être, Mikan vient prendre les cachets et les déposes sur sa langue avant de venir boire une gorgée d’eau pour les avaler, s’étranglant à moitié alors que les parois de son œsophage protestent contre l’intrusion de corps étrangers. ◘ Qu’est-ce que tu sais du désespoir et de l’incertitude ? Mikan vient planter son regard dans celui si familier encore. Il note des cicatrices qu’il n’avait pas remarqué au début, se demandant d’où elles viennent, forcément… Mais ne pose pas encore la question. ◘ Peut être que je n’avais pas envie de mourir. Mais je ne suis pas sûr d’avoir eu envie de vivre non plus. Et c’était un doute qui subsistait encore même si l’envie de mettre fin à ses jours n’y était pour le moment pas. Elle était comme endormit ou étouffé sous autre chose. Le discours qui suit à propos des couleurs amène un petit sourire amer sur les lèvres de Mikan qui affirme : ◘ Ca n’existe pas, les vraies équipes, sortit des duos. Il y a toujours un maillon faible et ça finit par s’entre-tuer. Il l’avait déjà bien assez vu par lui-même et Min Yu, au début de leur rencontre, avait été très fort pour déceler ce maillon faible et appuyer subtilement dessus jusqu’au point de rupture. Peut être que lui était pessimiste mais Ryuhei y mettait sûrement trop d’espoir. ◘ « Le Battle Royale coréen ». C’était ce que Ryuhei avait dit. Un peu comme s’il savait ou avait deviné, Mikan lève sa main pour venir repousser le col de la chemise du jeune homme (qui ne faisait sûrement pas son âge) et suivre du bout des doigts une cicatrice sur une courte distance avant de ne plus pouvoir. Il ne dit néanmoins rien à ce sujet pendant un moment… Avant de demander directement : ◘ Tu es un survivant, c’est ça ? Dans d’autres circonstances, Mikan n’aurait probablement jamais deviné. Mais là, il lui semblait que c’était comme une étrange évidence. Bon… Il pouvait encore se tromper. C’était une question d’instinct et bien que le sien soit fort il lui avait déjà fait défaut plus d’une fois. D’ailleurs pour tout dire, Mikan n’était pas encore certain d’être réellement vivant à parler avec un Min Yu qui n’en était pas un. C’était dire l’état cotonneux dans lequel il se trouvait. Ryuhei aussi a une question. Assez directe… Et Mikan l’observe un moment sans rien dire avant de se recoucher, frissonnant un peu de froid parce que le traumatisme qu’il avait fait subir à son propre corps était encore très frais. ◘ C’était l’homme de ma vie. Un autre participant du jeu. Et d’ajouter, parce qu’il a une pensée pour lui : ◘ Il a un frère cadet quelque part sur l’île… |
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| Sujet: Re: Take your breath until nothing's left feat. Mikan Dim 24 Aoû - 6:26 | |
| C’est bête, surtout vu la situation présente. Mais que ce Tachibana Mikan se présente dans l’ordre contraire à ce que leur éducation les poussait habituellement à faire l’avait un peu saisit. Ryuhei n’en montre toutefois rien, enregistrant simplement le nom. Et dans le bon ordre, n’en déplaise au jeune homme. Ce dernier semblait en peine de parler, mais ce n’était pas un miracle. Il s’attendait presque à devoir lui arracher son prénom de force, alors avoir le nom et le prénom aussi rapidement, c’était un vrai tour de force. Il doit se battre un peu pour que Tachibana avale ces cachets... ou du moins, insister et lui montrer la marche à suivre. Mais il fini par le faire. De façon très peu prudente, mais pouvait-on vraiment le lui reprocher vu les aspirations qu’il avait quelques minutes plus tôt ? Et qui lui collaient peut-être encore à la peau, allez savoir. Une envie de suicide, ça se chassait rarement en un claquement de doigts. Ça aurait peut-être été moins cruel que Ryuhei le laisse conclure... mais il n’avait vraiment pas pu s’y résoudre et les voilà à présent, à discuter dans une situation inconfortable.
Une question lui est posée. La réponse qu’il allait y donner aurait dût être compliquée. Le désespoir et l’incertitude. Deux terribles sentiments difficiles à décrire quand on ne les avait pas connus, voire carrément impossibles à saisir. Mais il n’y a pas d’hésitation du côté de Ryuhei lorsqu’il répond simplement :
« Tout. »
Il se penche un peu vers Tachibana, comme pour s’assurer qu’il n’allait pas se noyer dans sa bouteille d’eau. Les cachets avaient forcément du mal à passer. Mais il semble pouvoir reprendre son souffle, fort heureusement. Et malgré lui, Ryuhei a un petit regard de biais pour la porte, voulant s’assurer que tout était encore sécuritaire autant que possible. Puis, le jeune homme lui parle de ses envies ou non de mourir ou de vivre, ce qui attire à nouveau son attention.
« Certaines personnes ne le savent finalement jamais. », convient sobrement Ryuhei, tout en sachant que ce n’était pas très encourageant. Mais il ajoute toutefois : « Dans l’incertitude, mieux vaut choisir la voie qui laisse encore la possibilité d’un choix plutôt que celle qui est irréversible. »
L’opinion de son compatriote à propos des grandes équipes sur l’île est fort pessimiste. Il serait tenté de mettre ça sur le compte de son état actuel... mais Ryuhei savait que ce serait prendre ses désirs pour réalité. Il devait rester sage et le plus objectif possible. L’éventualité d’une quelconque impossibilité à faire une assez grande équipe sans être poignardé dans le dos à la première opportunité était à considérer. Et maintenant que Mikan en parlait, ça le faisait réfléchir. Pourtant, il ne voulait pas non plus baisser les armes si rapidement. Il faudrait procéder avec prudence. Des propos à lui sont répétés, bien que Ryuhei n’en voit pas l’utilité. Oui, le Battle Royale coréen. Tachibana savait tout comme lui que là d’où ils venaient, ce jeu sombre avait aussi court, mais sous une autre forme. De fait, il valait la peine de faire la différence entre les deux. Par contre, que ce soit parce qu’il réfléchissait à sens unique à cause de ce qui venait de se produire ou parce qu’il avait un sens de la déduction phénoménale, le Japonais met le doigt sur sa différence.
Ryuhei se tait dans un premier temps. Il ne s’était vraiment pas attendu à être confronté à cette hypothèse si rapidement. Peut-être même avait-il cru que ça ne viendrait jamais. Lui était bien décidé à ne pas en parler sauf s’il y était obligé. Mais mentir aurait été vain, surtout alors qu’on lui jetait cette information à la figure de cette façon.
« En effet. », convient-il donc simplement. « Deux séjours pour le prix d’un. En revenant, je me ferai sûrement frapper par la foudre après avoir gagnée à la loterie. Il faut voir le bon côté des choses : je serai riche. »
Un sourire bref, trahissant son côté sympathique, étire ses lèvres avant de disparaître aussi rapidement qu’il était venu lorsque Mikan lui parle de l’homme de sa vie. C’était... terriblement abstrait pour Ryuhei. Il avait connu l’amour. Mais pas celui avec un grand A. Il n’était même pas certain d’y croire. Il fallait dire que depuis son premier Battle Royale, sa vision de ce sentiment avait grandement changé. Il ne rebondit donc pas, mais la suite l’interpelle forcément.
« Je l’ai entendu. », convient-t-il simplement, sûr de lui. « Il voyage accompagné ? »
Par un espèce de... grand et maigre type à l’air pas très commode.
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| Sujet: Re: Take your breath until nothing's left feat. Mikan Ven 29 Aoû - 13:26 | |
| Tout. Mikan s’était contenté de l’observer sans répondre, perdu dans une contemplation lointaine de ses traits un peu durs. Il y avait quelque chose dans cette voix, dans ce timbre utilisé, qui le convainquait de ne pas remettre en cause. Alors le silence s’était fait et finalement il avait acquiescé, de manière à peine visible. Très bien. Disons que Ryuhei savait tout du désespoir et de sa cours de sentiments nocifs. ◘ Tu crois que tu es meilleur que moi ? Le ton n’était pas agressif ni même orgueilleux. Ryuhei était encore debout, lui avait aspiré à tomber… Les biens pensants auraient probablement affirmé qu’effectivement il était « meilleur ». Ou plus fort. Ou dieu sait quoi. Et ayant un petit sourire désabusé : ◘ Ou peut être que tu as le complexe du sauveur ? De fait, railleur mais pas méchant, Mikan signale : ◘ T’es mal barré dans ce cas. Parce que des brebis à sauver, cette île en était pleine. Et Ryuhei allait vite se sentir un peu « trop bon trop con » s’il n’acceptait pas de tourner les talons devant une personne en difficulté. Oui, il trouvait que c’était noble… Malheureusement, la loi Battle Royale laissait peu de place à la place à noblesse…Quant à ce choix dont le jeune homme lui parle, Mikan hausse les épaules : quelle importance à présent ? Quoi qu’il en soit, Ryuhei confirme à propos du Battle Royale japonais. Le pire c’est qu’à peine les mots étaient-ils sortit de sa bouche que Mikan s’était sentit absurde. Pourtant c’était ça. Il avait devant lui un survivant et non : il ne remettait pas ça en doute. Son corps semblait en porter encore les stigmates après tout. Et après l’avoir observé encore un moment sans broncher devant le trait d’humour, Mikan constate simplement : ◘ C’est rassurant, dans un sens. Parce qu’il pouvait subsister de l’humanité chez les survivants. Et parce qu’il y en avait effectivement. Du moins au Japon mais pour l’heure ne fallait-il pas « positiver » ? Plus tard Mikan aurait des questions… Il serait probablement avide de certaines précision mais pour l’heure, son esprit était tout tourné vers autre chose et Mikan se lève péniblement, ignorant comme il peut ses muscles douloureux et le feu dans sa gorge pour aller vers la porte bloquée, constatant : ◘ Il faut que je retourne dans la buanderie. Il tousse, trébuche un peu, manque de se casser la figure et tousse davantage. C’était pas croyable de se sentir autant à côté de ses pompes, son corps se vengeait salement. En tout cas, histoire de prévenir : ◘ Il y a un bijou auquel je tiens vraiment qui doit y être encore. Avec ou sans Ryuhei il irait le chercher. Pour l’heure c’était le seul but de sa vie, ce qui lui donnait plus d’importance encore. Par contre, lorsque l’étudiant lui dit avoir « entendu » Min Ki, Mikan fronce les sourcils. ◘ Entendu ? Comment ça « entendu » ? Quant à la compagnie dont il faisait preuve sur l’île, Mikan à un petit hochement de tête positif, assez docile au moment des explications même si pour l’heure, s’il se fichait un peu de sa survie, il n’irait pas compromettre réellement celle de Min Ki. ◘ Jayden. Un canadien. Et de manière un peu évasive : ◘ Un type bien aussi… Mikan ne pouvait pas vraiment s’empêcher de se demander où ils étaient, ce qu’ils faisaient à ce moment précis. D’ailleurs, ayant un peu perdu le sens du temps : ◘ Il est quelle heure ? Quel jour ? Il y a eu une autre liste ? Tu te souviens des noms ? Avait-il été évanoui pendant très longtemps ? Ryuhei était-il resté autant de temps que ça à son chevet ? Y avait-il eu d'autres de ses connaissances qui avaient trépassés dans ce laps de temps...? Mikan revient près de la porte pour essayer dans ôter ce qui lui gênait le passage, demandant finalement : ◘ Et maintenant quoi ? Qu’est-ce que tu comptes faire ? A son sujet oui… |
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| Sujet: Re: Take your breath until nothing's left feat. Mikan Dim 14 Sep - 8:28 | |
| « Non. », répond calmement Ryuhei à la question qui lui est posée. Parce que non, il ne se sentait pas supérieur d’aucune façon que ce soit à Mikan. D’ailleurs, il ne voyait même pas pourquoi il aurait pensé une telle chose, ne le connaissant pas. Certes, il y avait le suicide... mais le contexte était différent. Il ne pouvait pas se permettre de juger de cette façon là-dessus sans avoir les horreurs que Mikan avait dût endurer ici. Et elles devaient malgré tout être nombreuses... jusqu’à ce que la goutte qui fasse déborder son vase s’ajoute à tout le reste. Il n’avait vraiment aucun droit de juger. Quant à avoir le complexe du sauveur, cette fois Ryuhei marque quelques secondes d’hésitation quand même, se mordillant la lèvre inférieure. Ce serait bien sa veine... « ...Non. Je ne crois pas, en tout cas. »
Après tout, il avait déjà tué et il remettrait bientôt le couvert : pas le choix. Il ne pouvait pas sauver tout le monde. Si ça pouvait convaincre Mikan, il pouvait lui donner un exemple simple...
« Ton collier est rouge. Comme moi. », déclare-t-il tout en montrant d’un signe du menton le collier en question. « Si ça n’avait pas été le cas, je serais probablement déjà reparti. Alors pas la peine de railler. »
Mais non, il ne l’aurait pas tué. Pas comme ça. Il y a des choses que Ryuhei se refusaient à faire et frapper un homme déjà à terre en faisait partie. Peut-être que ça changerait avec le temps passé sur cette île mais pour le moment, il ne se voyait pas commettre un tel acte de barbarie. Par contre, lorsque le jeune homme convient que son statut de survivant est rassurant, Ryuhei est quand même un peu surpris, quoi !
« Ouais j’aurais pas dit ça comme ça, disons... », grogne un peu le Japonais tout en observant son vis-à-vis. « T’es probablement plus avancé que moi pour la survie sur une longue période de temps, d’ailleurs. »
Sauf que soudainement, Mikan lui prouve un peu que niveau instinct de survie, il péchait un peu quoi ! Il se lève, l’air carrément confus, du moins pour un observateur extérieur. Et il commence à divaguer à propos d’un bijou perdu qu’il doit absolument aller chercher. Ryuhei se lève, histoire d’empêcher Mikan d’alerter tous les prédateurs du coin sur son chemin, le rattrapant. Et sans hésiter, il enserre sa taille pour l’empêcher d’avancer. Il soulève très facilement ce poids plume, pivote sur lui-même et voilà, retour à la case départ près du lit !
« Eh minute. On se calme. C’est pas le moment d’aller te jeter dans la gueule du loup. », constate Ryuhei, retenant à grande peine d’ajouter que c’était juste pour un bijou. Il se doutait que ça avait une valeur sentimentale pour que Mikan agisse de cette façon et qu’il ne pourrait pas le raisonner si facilement, surtout pas en le braquant. Mais aucun bijou ne valait qu’il fasse le trajet en sens inverse dans cet état. « Il ressemble à quoi, ton truc ? »
Heureusement, le sujet « frère de Yang Min Yu » semble retenir un peu Mikan sans qu’il ait besoin de faire un quelconque effort pour ça. C’était déjà ça de gagné et de fait, Ryuhei ne se fait pas prier pour expliquer la situation qu’il avait entendue et à demi vue.
« Parce qu’il hurlait. », convient-il tout en se raclant la gorge, quand même un peu mal à l’aise d’aborder la mort de l’ami de Mikan de cette façon. C’était un peu trash, non ? Mais il n’avait vraiment jamais été doué avec les mots et ce n’est pas aujourd’hui que ça allait changer. « Je vois. En tout cas, vite comme ça il avait pas trop l’air d’un type bien. Et il boitait. Il est blessé à une jambe. »
Ce qui n’était jamais bon signe sur cette île, sûrement. Puis, l’heure et le jour lui sont demandés, ce qui était quand même plutôt normal. Ça lui faisait croire que Mikan en avait perdu des bouts. Ça aussi, c’était normal... même si un peu inquiétant, forcément. C’était un miracle qu’il ne se soit pas fait abattre s’il déambulait comme un zombie sur l’île...
« Le six octobre, juste avant minuit. », répond sobrement mais efficacement Ryuhei, qui avait revérifié peu de temps avant le réveil de Mikan. Quant à la liste du superviseur, ça... « Heu... Oui, il y en a eu une. Mais j’ai pas trop retenu. Au Japon ça me servait toujours parce que je savais très exactement qui restait sur le lieu du BR mais ici, c’est différent et je connais personne. Il y avait un type avec un nom étrange qui m’a marqué. Dakota quelque chose... »
Il fige toutefois net à voir Mikan pâlir d’un coup et cette fois, sans grand ménagement mais sans le rudoyer non plus, il le force à s’asseoir sur le lit, se posant à côté de lui. Il aurait peut-être dût garder ses réflexions pour lui. Quant à ce qu’il comptait faire à présent, eh bien...
« Une équipe. », déclare simplement le jeune homme. « Je veux monter une équipe de rouges pour sortir d’ici. Et tu es rouge. Tu me suis ? »
Il n’allait pas lui tordre un bras non plus. Mais peut-être qu’il allait quand même pousser un peu pour que Mikan suive le rythme. Il ne savait pas pourquoi. Vraiment. Il était peut-être tombé sur la tête à s’attacher de cette façon un boulet au pied. Mais il y avait un truc chez ce garçon... il n’aurait pas su dire quoi, mais ça lui plaisait.
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| Sujet: Re: Take your breath until nothing's left feat. Mikan Sam 4 Oct - 18:42 | |
| Ce premier « non » rendait le second intéressant. Parce que s’il avait été ferme et assuré, le second avant été plus hésitant. Ca avait été bref mais ça avait été là. Mikan en concluait donc simplement qu’effectivement, Ryuhei avait le complexe du sauveur. C’était un peu étrange en soit parce qu’à le voir, disons que ce n’était pas quelque chose qui se devinait. Cependant, le moins que l’on puisse dire : ◘ T’es pas rendu... Parce que sur cette île, les âmes en perdition qui ne demandaient qu’une âme charitable pour les sortir de la galère, il y en avait des tas. Et au delà de ça, après un moment de réflexion : ◘ Si mon collier avait été d’une autre couleur, tu m’aurais raccroché ? Sinon c’était un peu contre-constructif vis à vis de leur partie sur cette île non ? Ryuhei connaissait assurément les règles mieux que personne ici. Il savait qu’aider c’était prendre le risque d’être trahit, non ? Mais justement, Ryuhei lui répond. Il serait partit. Juste ça. C’était quand même tout un personnage et le regard que pose Mikan sur lui témoigne un peu de cette pensée qui lui passe par la tête. ◘ Quel sale caractère. Oui bon. Il s’en permettait un peu mais ce n’était pas dit sur un gros ton de reproche. Mikan avait plutôt soupirer cette réflexion en regardant encore un peu autour de lui, jugeant de cette pièce que son compagnon avait fermé de manière quasi hermétique. Ca sentait le renfermé. Il le réalisait un peu à retardement, sûrement parce que ses sens étaient encore tout engourdit. Mais il reprenait peu à peu ses esprits, en quelque sorte. Par contre l’autre japonais se méprend et Mikan le reprend : ◘ Pas rassurant pour ici, sur cette île. Et de fait : ◘ Ca prouve qu’il y a une vie après ce jeu. Et que certains la vive réellement. Sans être devenu... Je ne sais pas. Autre chose qui aurait vendu moins de rêve. Même si vivre en soit vendait du rêve à tout un tas de joueur. Lui se demandait davantage à quoi ressemblait notre âme une fois de retour à la maison. Et en même temps, peut être que cette idée allait émerger à nouveau chez lui, qui sait ? Pour le moment il voyait les choses un peu tout en noir. Par contre, lorsque Mikan avait réalisé qu’il avait perdu son bijou, il avait réellement paniqué. Il était prêt à perdre beaucoup de chose ici, comprenant son humanité et sa vie probablement. Pourtant, cette chaînette et la breloque qui y pendait, non. Ca ne lui appartenait même pas à la base. Min Yu l’avait ramassé sur dieu sait qui. Mais ça avait un peu scellé leur relation ce jour là, à l’arrière du restaurant. Alors il voulait réellement la rechercher, qu’importe les risques qu’il devrait prendre pour ça. Mais Ryuhei se met « encore » sur son chemin et si Mikan tente de le repousser, ses forces sont encore trop faibles. ◘ Il faut que j’aille le chercher ! C’était sans appel ! Mais puisque Ryuhei veut des précisions, Mikan plisse un peu les yeux, demandant sans trop y croire : ◘ Tu irais le chercher ? Décidément, Ryuhei était pire que dans le complexe du sauveur non ? D’une certaine façon, Mikan se demandait comment le jeune homme faisait pour garder toutes ses belles illusions. Ca lui donnait presque envie de le prendre dans ses bras et de le bercer pour lui dire que tout ça n’était qu’un cauchemar, qu’il devait garder la foi... Mais tout bouillonnait en lui et il n’était pas prêt de reprendre quelqu’un dans ses bras avant très longtemps en réalité. D’ici là, peut être que Ryuhei aurait définitivement perdu son âme malheureusement... ◘ C’est une chaînette en or avec une breloque au bout. Dieu seul savait si le fermoir avait cédé ou si c’était un des maillons, auquel cas il ne pourrait même pas la remettre. A propos de Min Ki et Jayden, les informations ont un peu de mal à se rendre. C’était sûrement une bonne chose que Min Ki n’ait pas été insensible... Mais étrange que Jay soit boitillant. Parce que ça ne pouvait être que lui. En espérant qu’ils n’aient attiré aucun prédateur... La date et l’heure lui sont données, lui permettant de se mettre un peu à jour mais la suite lui coupe carrément les jambes. Mikan à l’impression qu’il va s’évanouir, attrapant une épaule solide d’une main pour tenter de rester debout alors que ses jambes tremblent comme si elles étaient faites de chewing-gum. Dakota. Il était mort lui aussi... Comment était-ce possible de perdre toutes les personnes chéries le même jour ou presque... ? ◘ Kahjander. Ca avait été prononcé d’une voix blanche alors qu’il semblait à Mikan que ses oreilles bourdonnaient et que sa vue se voilait. ◘ Le seul ami que j’ai eu avant d’arriver sur cette île... Et même une fois rendu là. Alors sincèrement, pour ce qui était de l’équipe : ◘ Toi je veux bien te faire confiance. Mais je doute pouvoir en dire autant des autres joueurs... |
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| Sujet: Re: Take your breath until nothing's left feat. Mikan Dim 26 Oct - 18:56 | |
| Ryuhei arque les sourcils alors que Mikan semble plutôt... méprisant ! Du moins, il ne se gênait pas pour lui renvoyer un sentiment qui y ressemble en plein visage. C’est comme ça qu’on remerciait quelqu’un qui vous sauvait, dans le coin ? Sympa ! Il a ensuite une question qui fait un peu grimacer le Japonais parce que franchement, quelle façon de dire les choses ! Le raccrocher, carrément !
« J’aurais peut-être dût. », fait remarquer Ryuhei, capable lui aussi d’être un peu teigneux même si son ton n’était pas colérique. Mais finalement, il répond quand même de manière sérieuse parce que la question semblait l’être. « Non. Je t’aurais juste laissé dans cette chambre et je serais parti. Je n’ai pas besoin de laisser derrière moi toute mon humanité. J’ai réussi à survivre une fois de cette façon. Pourquoi pas une deuxième... »
Par contre à propos de son caractère, il a quand même un regard sacrément dubitatif pour Mikan ! Franchement...
« Regardez qui dit ça. », grogne-t-il, peut-être un peu bougon pour le coup ! « La teigne en chef de l’île. »
Par contre à la suite, Ryuhei observe un silence tout voulu. Il aurait pu ouvrir la bouche et expliquer que ce que la vie avait d’amère après ces jeux. Ce qui changeait radicalement et ce qui ne reviendrait jamais. Il n’y avait plus rien de pareil. Les relations semblaient froides, peut-être même impossibles. La confiance ne se donnait plus. Les sourires étaient rares. Mais Ryuhei préfère se taire. Ce n’était pas le moment d’en parler à ce jeune homme. Et ça ne le serait probablement juste jamais. Il valait mieux qu’il ait un peu d’espoir en ce qui l’attendait en dehors de cette île plutôt que de se laisser encore aller au désespoir. Ça valait malgré tout la peine et peut-être que le Japonais allait réagir différemment, pour sa part. On ne savait jamais. Ryuhei n’avait pas rencontré d’autres survivants.
Puis, Mikan fait sa petite crise pour ce bijou. Ryuhei se décourage lui-même parce qu’il sait déjà ce qui en est et de fait, lorsque le jeune homme lui demande s’il ira le chercher, il ne se donne même pas la peine de répondre. Ils savent tous les deux ce qui en est. Le bijou lui est décrit. Ça pourrait être n’importe quoi mais il y avait fort à parier qu’il était encore dans ce foutu placard et qu’il n’y en aurait donc pas dix comme ça au sol. Par contre, en effet, Ryuhei avait mal joué à propos de ce Kahjander, comme le précise soudainement Mikan. Et ça ressemblait en effet au nom qu’il avait entendu. En même temps, des Dakota, il ne devait pas y en avoir des milliers sur cette île. Ses bras se referment autour de la taille fine de son vis-à-vis alors que Mikan semble réellement perdre tous ses repères. Il s’en voulait. Il avait parlé trop vite. Mais comment aurait-il pu deviner ?
« Écoute... on commence petit, ok ? », murmure finalement Ryuhei, n’en rajoutant pas au sujet de l’ami décédé, parce qu’il était juste du genre à toujours faire pire dans ce genre de situation. On en avait eu une belle preuve à l’instant. « Toi et moi. Juste ça. On verra où ça va nous mener. »
Ryuhei observe un moment Mikan avant de finalement le relâcher doucement, mais fermement, faisant un pas vers l’arrière. Il était un peu mal à l’aise de cette soudaine proximité.
« Tu as du mordant. Ça paraît rien qu’à ton regard. Pourtant ça ne devrait pas puisque tu avais jeté l’éponge. », explique finalement Ryuhei. Mais ça n’avait été que sur le moment. Mikan s’était déjà ressaisit. Pas exactement comme il le faudrait. Il n’était clairement pas optimal présentement. Mais il s’était malgré tout ressaisit et c’était déjà beaucoup... « Fais-moi confiance. On va s’en tirer. Mais pour l’heure, tu t’étends à nouveau et tu m’attends sagement. »
Il se penche sur le sac de Mikan et l’ouvre. En sortant un couteau, il le tend par le manche à Mikan. Puis, il attrape le pistolet, vérifie avec trop d’habileté pour son âge qu’il a des munitions et le glisse dans sa ceinture.
« Je t’emprunte ça. », convient-t-il tout en se relevant, glissant le sac sous le lit accompagné du siens. « Reste là. Quoi qu’il arrive. Tu hurles avant de bouger, que j’accours. On n’est pas très loin d’où je t’ai trouvé. »
Et sur ce, après une petite inspiration pour se donner un minimum de courage devant la tâche idiote qu’il allait accomplir, Ryuhei sort prudemment de la chambre pour retrouver cette putain de chaîne en or !
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| Sujet: Re: Take your breath until nothing's left feat. Mikan Sam 1 Nov - 17:13 | |
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Décidément... Il semblait à Mikan que Ryuhei était trop optimiste. A moins que ce soit lui qui dans l’était présent soit simplement trop pessimiste. En tout cas, sa petite pique à propos de ce qu’il aurait dû faire l’effleure à peine pour le moment. La faute à son état d’esprit actuel sans aucun doute. Le fait été que lui-même en était encore à un stade où il n’était pas tout à fait certain de ce que Ryuhei aurait dû ou n’aurait pas dû faire. Fallait-il qu’il soit reconnaissant ? En fait : l’était-il déjà, malgré lui ? Mikan chasse ces pensées de sa tête. Il préférait ne pas avoir à y répondre pour le moment.
Quoi qu’il en soit, à ce stade de la conversation ils se renvoient un peu la balle du mauvais caractère ou en tout cas, du manque d’entrain. Sans doute que Mikan avait un peu le rôle de l’hôpital qui se foutait de la charité mais au moins l’assumait-il tout à fait, se contentant de renvoyer un petit regard égal dans la direction de Ryuhei. Une peste ? Sûrement. En même temps, avant d’évoluer sur cette île, il avait été obligé de montrer les griffes parfois.
« Je vais le prendre comme un compliment. »
Et quelque chose lui disait que Ryuhei n’en avait pas beaucoup à lui faire là comme ça alors autant prendre les choses dans le sens qu’il voulait ! Mais peu importe parce qu’un moment, Mikan n’avait plus pensé qu’au bijou qu’il voulait récupérer. Limite ça l’obsédait. Sauf qu’il n’y a pas pire pour le traumatisé sur autre chose que de lui balancer la mort de Dakota. A croire qu’il était voué à faire le vide autours de lui... Mikan se sent aidé à en revenir au lit et sincèrement, c’est comme si tout à coup on lui avait donné un coup de massue. Il avait la nausée, envie de dormir pendant huit jours... On pouvait probablement pas le lui reprocher hein.
Ryuhei quitte l’attitude défensive sur laquelle Mikan l’avait mit... Et à ce qu’il lui dit, Mikan acquiesce. Faire petit... De toute façon, sur cette île, il semblait à Mikan qu’on ne pouvait avoir que les miettes.
« Nulle part... On tourne en rond comme des rats dans un labyrinthe sans issues. »
Des animaux de laboratoire pour des statistiques sans queue ni tête, rien de plus. Mikan s’étend sur le lit, frissonnant, ayant soudainement l’impression d’avoir été baigné dans de l’eau glacée. Il récupère le couteau qui lui est tendu de manière mécanique, ses doigts se refermant si mollement dessus que le simple poids de l’arme manque de la faire basculer à terre. Son regard arrondit se pose sur Ryuhei qui récupère l’arme que Min Yu lui avait une fois de plus laissé... Et puis il le laisse partir, silencieux, étendu sur le vieux matelas pour fixer le plafond.
Il lui semble que le jeune homme n’est partit qu’une seconde. A peine le temps de battre des cils et pourtant, quelque chose lui dit que ça a tout de même prit un peu de temps. Est-ce que c’était seulement bien lui qui revenait ? Aucune idée et Mikan n’essai même pas de se redresser ne serait-ce qu’un peu pour vérifier. Ses doigts ne se crispent pas plus fort sur la garde de son arme blanche non plus. Il n’irait pas jusqu’à dire qu’il attendait la mort mais en tout cas il se préparait un minimum à sa venue, si elle pointait le bout de son nez. Pourtant non. Celui qui lui apparaît est bien Ryuhei, se superposant au plafond crasseux. Mikan fait le point sur ses traits un peu dur, passant un instant sur une cicatrice plus marquée qui dépasse de son col de chemise.
« Tu l’as trouvé ? »
Il s’attendait presque à ce que Ryuhei lui dise non. A ce stade, il y avait peu de choses qui pouvaient bien aller et d’une certaine façon, Mikan souffrirait moins de cette perte à savoir que le bijou avait été cherché qu’à savoir qu’il l’avait perdu sans rien faire pour le retrouver, encore une fois. Pour autant, il n’arrêterait pas tout à fait de le chercher. Disons que c’était encore une fois un sentiment complexe.
« Tu as croisé quelqu’un ? »
Il ne bouge toujours pas vraiment du lit ni de sa position. Peut être que son corps était coulé dans le béton. Ca ferait du sens. D’ailleurs, du coup :
« Tu devrais dormir. C’est une denrée rare ici que le sommeil. »
Oui il savait : Ryuhei avait déjà joué. Mais au Japon, les règles du jeu étaient très différentes. Ca ne durait pas aussi longtemps qu’ici. Le temps de 24 à 48h au maximum. De toute façon, passé ce délais, tous les colliers explosaient. Dire que ça avait toujours été une notion un peu floue pour lui jusque là.
« C’est fou ce que tu lui ressembles... »
Une larme lui glisse d’un œil, se perdant sur l’oreiller déplumer derrière sa tête et Mikan tourne cette dernière en fermant les yeux. Son cœur saignait de toute évidence encore.
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| Sujet: Re: Take your breath until nothing's left feat. Mikan | |
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| | | | Take your breath until nothing's left feat. Mikan | |
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