Je suis née il y a 17 ans, plus précisément le 2 août 1997, à Séoul en Corée du Sud. Cela faisait cinq ans que mes parents essayaient d'avoir un enfant lorsque je suis venu au monde, vous l'aurez compris j'étais plus que désiré et mes parents non d'ailleurs jamais pu en avoir un deuxième. Bien que certain pense que je n'ai pas de chance, je me suis personnellement toujours réjouit d'être fille unique, car j'étais la petite princesse de mes parents et que j'aimais cela. Ainsi je grandissais dans une famille de classe moyenne avec tout ce dont j'avais besoin. Ma mère était femme au foyer et mon père travaillait en temps que banquier.
J'ai suivi un cursus scolaire normale et je n'étais ni la meilleure de ma classe ni la moins bonne. Malgré mes notes banales j'étais considéré comme une fille plutôt populaire au collège et au lycée, mais c'était surtout parce qu'à cet âge là, on ne s'intéresse plus au physique qu'à la personnalité et je trouvais que c'était particulièrement les filles qui pensaient cela. Donc je restais le plus loin possible d'elle et je préférais rester avec des garçons, car je sentais que ces-derniers étaient plus sincères et francs que toutes les garces qui nous entourait, ce qui influençait légèrement mon caractère. Bien que ma mère, au foyer, c'était battu pour me donner l'éducation la plus exemplaire possible et me donner les valeurs d'une véritable lady, malheureusement pour elle toutes ces valeurs m'ennuyaient et je préférais me laisser aller et me comporter tel un homme.
Bref, j'arrivais à jongler entre mes deux comportements pour éviter de détruire ma mère en lui lançant un rôt à la figure. Ainsi je grandissais tranquillement, sans avoir trop d'ennemi et en restant souriante. Ma vie restait plus ou moins animé entre peine de coeur ou trahison amical jusqu'au jour ou une nuit d'octobre, des personnes ont débarqué chez moi, ma mère en larme faisait mon sac sans dire un mot. Comme si cela était normal, comme si elle s'attendait à voir ces hommes débarqués et kidnapper sa fille devant ses propres yeux. Mon père était assis dans le salon et son regard ne croisa pas une seule fois le mien du moment ou je fis sortie de mon lit jusqu'au pallier de la porte. J'étais en sanglot, je ne savais pas ou j'allais. Ce fut sans doutes la pire nuit de toute ma vie, oui cette nuit fut plus horrible que les nuits ou j'avais la grippe ou autres maladies atroces. Je ne compris que quelques heures après m'être exposer plein théorie bizarre, lors du voyage ou j'étais assis avec les yeux bander, qu'il ne s'avérait pas d'un kidnapping comme les autres, que non mon père ne m'avait pas vendu à des types pour rembourser ses dettes, mais qu'il s'avérait peut-être que cette fameuse légende urbaine était belle et bien réelle. Oui je commençais à songer que tout cela existait et pourtant j'étais la première à en rire dans le passé. Et c'est à ce moment-là que j'ai regrettée ma famille, dont ma mère avec qui je m'engueulais souvent car ses manières m'énervaient, ou ma grand-mère que je n'allais jamais voir sous prétexte qu'écouter ses vieilles anecdotes m'ennuyaient, ou alors mes amis à qui je n'ai pas pu dire au revoir.
Je regrettais toutes les choses méchantes que j'avais pu dire ces deux dernières semaines par peur que les gens ne retiennent que ça de moi. Et je me disais que si tout cela était bien réel est-ce qu'à mon retour les gens se souviendraient encore de moi. Mon bandeau fut retiré de mon visage, nous nous trouvions dans un bateau, il y avait plusieurs jeune qui avait à peu près mon âge, certain était en pleur, d'autre angoisser, personnellement j'essayais de rester calme, mes larmes avaient cessés de couler et mon visage ne laissait paraître aucune expression. Des hommes nous expliquèrent ou nous étions et nous allions. Mes prévisions étaient les bonnes, nous nous rendions sur une île. J'aurais pu espérer que nous allions être déposé à même le sol, mais non, cela aurait été trop beau. Nous fîmes jeté tel des merdes dans l'eau. Et nous n'avions plus qu'à nager jusqu'à la plage et à ce moment je regrettai d'avoir louper les cours de sport, donc je n'arrivais pas en première ni en dernière, mais bon arriver sur la plage je cru mourir, je n'avais jamais été aussi épuisé. Malheureusement pour moi je n'avais plus le temps de me lamenté, non il faillait déjà que je songe à ma survie.