- Deux à trois bouteilles d'eau (1L5)
- Une carte de l'île avec ses zones
- Une boussole
- Une lampe torche (avec piles)
- vernis à ongle transparent
- pince à épiler
- petit miroir
- pastille pour la gorge
- tenue de rechange
- sifflet
- spray contre les moustiques
- bouteille vide
- ventoline
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Sujet: you, here ? it's a joke ? Mar 7 Oct - 11:52
“you, here ? it's a joke ?”
▬ 20 octobre 2013 ; 13h22
Dieu, il n'y croyait pas vraiment. Ce n'est pas lui qui l'a aidé face à cet homme armé d'un flingue, ce n'est pas lui non plus qui l'a sauvé de ce calvaire qu'est cette île. Alors pourquoi faut-il qu'il tombe sur une église ? Quatre jours se sont écoulés depuis sa rencontre avec ce Ihn Kyang et le rouquin commence à peine à s'en remettre. Son coeur bat toujours à tout rompre au moindre bruit qui le surprend. Un oiseau qui s'envole, une brindille qui craque, une brise dans le feuillage d'un arbre. Ji Jun sursaute toujours, la respiration rapide, au bord de la crise cardiaque. Dans ces moments là, il prend toujours sa ventoline dans ses mains, la plaquant contre son torse en croyant qu'elle puisse lui sauver la vie. Malheureusement, cet objet lui rappel seulement ô combien il peut être encore plus faible face au monde qui l'entour.
Depuis son arrivée sur île, Ji Jun n'a pas fait une seule crise d'asthme. Peu sont au courant, que ce soit chez lui, à Séoul ou encore moins ici dans cet enfer. Il le cache tellement bien à l'origine, il le cache comme si c'était une malédiction. Les moqueries suffisent sur son caractère pacifique et bonne patte, il ne voudrait jamais ajouter à cela de la pitié ou un moyen plus atroce de s'amuser. Mais qu'importe, ça explique en rien sa présence face à ce bâtiment étrange et solennel. Un lieu de prière, peut-être même de cessez le feu ? Qui voudrait tuer dans une église, après tout ? L'homme doit bien garder une once de croyance, non ? Ji Jun en doute malgré lui, traînant des pieds vers la porte. Le doute s'installe en lui. Il déglutit, sa main à quelques centimètres de la poignet. Une voix insistante raisonne dans sa tête: Fait-le.
D'un geste lent, contrôlé, apeuré, Ji Jun pousse sur la porte en écoutant le bruit étouffé de cette dernière avec une angoisse non dissimulé. Et si un type encore plus dangereux et fou que Ihn Kyang se cache à l'intérieur ? Et si un croyant prêchant dieu voudrait le tuer en son nom ? De tous, c'est Ji Jun qui devient le plus dingue. Le pauvre sait d'avance qu'il n'a rien de plus que son courage pour se défendre. Aucune arme, rien. De toute façon, il serait incapable de s'en servir. L'adolescent ne compte que sur ses jambes, la vitesse qu'il met à courir d'ici à la forêt ou sûrement sur sa chance de fuir et de trouver une cachette. Alors, reprenant son souffle lourdement, Ji Jun s'engouffre dans l'église en jetant un regard hésitant à droite puis à gauche.
Personne. L'espace est vide. Un soupire de soulagement quitte ses lèvres entrouvertes et tremblantes. Mais qu'il est stupide d'avoir autant peur, sérieusement. Cette église est même l'occasion de se reposer un peu, au calme. D'un pas lent, le garçon dépose son sac sur un banc, l'abandonnant à son sort, puis il met un pied devant l'autre jusqu'à atteindre l'hotel. Rien ne l'étonne, rien qui ne soit différent à son ancienne vie. C'est une église comme une autre, bien qu'un détail le choque. Les vitraux sont intactes. L'endroit en lui-même n'est pas retourné comme la plupart sur cette île. Du moins, la plupart qui soit en dehors de la ville, puisqu'il n'a jamais mit les pieds à l'intérieur. Un nouveau soupire lui échappe, tandis qu'il fouille un peu l'énorme "table" en bois. Certains objets doivent manquer, mais sinon rien ne change de la vie réelle. Cette église ne semble pas intéressé beaucoup de monde, mais elle doit offrir un toit sûr pour lui.
Plutôt rassuré, Ji Jun sourit en se redressant, tapant ses mains poussiéreuses contre son jean en mauvais état. Finalement, il va pouvoir se reposer un peu avant de repartir. Soulagé, il descend de l'hotel pour trottiner vers son sac, l'attrapant et l'ouvrant. Il semble vide, bien trop vide. Que lui reste-t-il à part des bouteilles d'eaux à moitié vide ? Un vernis, une pince à épilé, une torche, un carte, et d'autres petits trucs. La misère, soupire-t-il pour la énième fois, avant qu'un bruit ne le surprenne. Ses yeux s'écarquillent au ralentit, son regard se levant avec hésitation vers la porte. Le bruit ne vient pas de là, mais plutôt de l'intérieur. Quelqu'un serait déjà là ? Dans sa précipitation, Ji Jun attrape sa pince à épilé en la pointant un peu n'importe où. D'accord, ça ne le sauvera jamais, mais il garde espoir que la porte n'est pas si loin pour partir.
Lee Na Yung
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Sujet: Re: you, here ? it's a joke ? Sam 11 Oct - 20:50
Voici mon deuxième jour seule depuis ma rencontre avec Ahn Sae Hee. C’est une jeune femme assez étrange, qui a vivement participé au développement complet de ma seconde personnalité. Cette partie de moi que je ne connaissais pas et, qu’inconsciemment, j’espérais ne jamais connaître. Une jeune fille qui se joue des gens, assez maligne pour piéger ses victimes ou se défaire du filet de ses ennemis. Quelqu’un qui sait désormais mentir pour son propre bien, qui peut faire semblant dans une relation complètement fausse. Oui, voilà, je suis devenu aussi fausse qu’une poupée en cire. Tout est différent, ici. J’ai l’impression que plus aucune relation n’est réelle et qu’à la première occasion – pan, coup de fusil dans le cœur. Je suis devenu un petit lapin en cage, qui saute ici et là pour en découvrir les moindres recoins et trouver une issue de sortie. Pour cela, je dois faire semblant d’être gentille, pour mieux mordre une fois libérée des barreaux… ceci ne fait aucun sens, mais mes pensées sont dans le chaos le plus complet. Dans ma tête, tout est mélangé, plus rien ne fait de sens. J’ai perdu toute accroche à la logique, je ne réussis plus à formuler les pensées telle qu’elles auraient un sens aux oreilles d’un inconnu. Personne ne peut les comprendre en fait. Pas même moi. C’est… effrayant, mais fascinant. Du jour au lendemain, une personne peut changer, comme dans un claquement de doigt. Du jour au lendemain, le petit agneau peut se transformer en loup-garou traitre à ses amis, prêt à mordre pour se nourrir. Je frissonne, quelles images désagréables…
Jusqu’ici, j’ai eu la chance de ne tomber sur aucune personne qui puisse me vouloir du mal. Pourtant, la peur semble présente, elle essaie de ronger mon âme pour la détruire, la noircir, la rendre faible. Est-ce comme ça pour tous les élèves de cette île ? Le confort, la joie, la chaleur, tout semble être effacé. Notre raison semble se perdre dans un néant invisible. Alors est-ce possible pour que notre âme se tâche jusqu’à trembler au moindre souffle, sans même avoir été attaqué une seule fois ? Dans un sens, cela me prépare à la première tentative contre moi, dans un autre, cela m’effraie. J’ai peur que cela ne soit que le commencement et que le jour où je me retrouverais face au danger, je serais telle une feuille tremblante face à la personne. « NaYung, reprends-toi. Sois forte. » Cette petite voix résonne pour la énième fois dans ma tête. Je regarde autour de moi, comme espérant en trouver la source. Mais rien, je suis seule. Mais loin de la forêt. Où suis-je ? Je tourne sur moi-même, remettant mes cheveux vers l’arrière afin d’avoir la vue claire. Une église se présente fièrement face à moi tandis que ma tête s’incline sur le côté. Sérieusement, une église, ici, sur une île dépourvue d’histoire ? On se moque un peu de la charité, non ? Je cligne mes yeux plusieurs fois, comme dans l’espoir qu’elle disparaisse. Je n’aime pas les mauvaises blagues de ce genre. Mais, après tout, ceci était un lieu d’habitat auparavant. Ils ont certainement laissés les bâtiments intacts. Surprenant, d’ailleurs. Jusqu’ici, je n’ai vu que verdure. Selon la carte que je possède, une ville se trouve sur cette île, que je n’ai pas encore trouvée. Mais cela voudrait-il dire qu’elle se trouve non loin d’ici ? Je tends le coup comme pour essayer de l’apercevoir, mais je me retrouve seulement face à un lieu obscur. Je la trouverais bien plus tard. En attendant, je me décide à entrer par les grandes portes de l’église. Cela doit bien être la première fois que j’y mets les pieds, mais étrangement, je m’y sens rapidement apaisé. Peut-être car ceci est connu tel un lieu de paix et d’espoir, où Dieu écoute chacune de nos prières. Je ferme la porte derrière moi et avance lentement, laissant mes pas résonner dans ce grand espace désert. Personne. Je lâche un petit soupire rassuré et me laisse tomber sur l’un des bancs. Il est encore tôt, mais je suis déjà fatigué. J’ai marché dès le lever du soleil, histoire de ne pas me retrouver entourée de fous tueurs. N’y connaissant pas encore grand-chose à l’île, autant dire que je suis encore perdue dans ce que je dois faire, quand je dois me coucher ou me lever, où je devrais me cacher. Cacher…
Je dois me cacher. Cet endroit a beau être désert, si quelqu’un venait à entrer, il me verrait assise paresseusement sur le banc et n’hésiterait pas à m’attaquer. Je serais en position de faiblesse, beaucoup trop relaxée pour me défendre. Je me raidis à cette pensée et me lève bien rapidement, puis je regarde autour de moi. Au fond de la pièce se trouve une porte. Plutôt pratique. Si quelqu’un entre, je l’entendrais et pourrais bien mieux me préparer que si je reste assise près de l’entrée. Je me précipite alors jusqu’à cette porte mystère qui me mène dans une nouvelle pièce. Plus petite, mais aussi plus rassurante et offrant beaucoup plus de chaleur. Je me doute bien que tout chauffage se retrouve être éteint, mais plus l’espace est petite, mieux il conserve ce qui pourra me réchauffer en cette journée d’automne bien fraiche. C’est donc avec mon petit sourire enfantin et insouciant que je m’installe dans un coin, oubliant presque la peur qui me narguait quelques minutes plus tôt. Fouillant dans mon sac, je prends une bouteille d’eau pour y piquer quelques petites gorgées, puis je laisse ma tête reposer contre le mur. Qu’est-ce que ça fait du bien, de pouvoir se poser un peu… Mais pas trop longtemps, malheureusement. J’entends des bruits de pas pénétrer l’antre de ce lieu sacré. Je ne suis donc plus seule. Je soupire et décide de ne plus bouger, restant immobile. Je reste ainsi plusieurs minutes, le temps de savoir si, oui ou non, la personne inconnue va tenter d’entrer dans cette pièce. Les pas se rapprochent, mon cœur bat plus vite. Puis plus rien. Je fixe la porte de mes grands yeux et j’attends, mais toujours rien. Puis voilà que les pas s’éloignent jusqu’à s’éteindre. Ils ne se sont pas assez éloignés pour que la personne soit sortie, mais j’en déduis qu’elle s’est assise.
Faisant le moins de bruit possible, je range ma bouteille dans le sac, en même temps que j’en sors le gant de boxe que m’a été donné à mon arrivée. Je ne sais pas vraiment s’il compte comme une arme, mais autant avouer que c’est ma seule défense. Espérons que cette personne n’aura pas de hache, elle. Quel mauvais souvenir j’en ai… Quoi qu’il en soit, je balance mon sac sur mes deux épaules, puis je m’approche timidement de la porte. Je regarde d’abord autour de moi, pour vérifier s’il n’y a pas une sortie de secoure puis, timidement, je finis par l’ouvrir et passer le bout de mon nez à l’extérieur. Il est vrai que, mentalement, je ne suis pas encore prête à une confrontation, mais il faut bien avouer que jamais je ne le serais vraiment. Je fixe donc la silhouette assise sur le banc. Elle semble aussi paniquée que moi, voilà qui peut être un tant soit peu rassurant… Je fais donc un premier pas vers l’inconnu, fronçant mes sourcils. J’ai envie de prendre mes jambes à mon cou, mais la voix est de retour. « Sois forte, tu dois le faire ». Mais t’as cas le faire toi ! Aish. Je déglutis, puis continue de m’approcher. Je peux enfin apercevoir la petite « arme » qu’il tient, car oui, je peux désormais distinguer que c’est un homme, et la peur redescend bien vite. Si je trouve mon gant ridicule, il sera plus serviable qu’une pince à épiler. Je souris, me retenant de rire, puis lève mes yeux sur le chaton apeuré, avant de les écarquiller. Je me fige sur place et papillonne plusieurs fois mes paupières, fixant cet homme que j’ai l’impression de connaître depuis toujours. Un homme que j’ai eu à mes côtés de longues années avant qu’il ne disparaisse sans aucune raison. Sans réfléchir, sans penser une seule seconde qu’il aurait pu changer, vouloir me tuer - quoi qu'avec une pince, il aurait du mal - , je me précipite vers lui et saute à son cou. J’oublie la tueuse que je suis censée être devenue et je m’agrippe à son cou d’une telle force que, même s’il le voulait, j’espère qu’il ne pourrait s’en détacher.
- Oppa !
Je l’ai fait, je l’ai dit. Moi qui ai toujours essayé de ne pas être comme ces filles niaises que l’on voit dans les dramas, me voilà dans les bras d’un ami d’enfance, qui pourrait très bien vouloir me tuer, les larmes présentes sur le coin de mes yeux. Mais décrire cette petite étincelle qui s’est allumée est tout simplement impossible. Rencontrer ici quelqu’un que je connais de là-bas, c’est comme un impossible devenu possible. Enfin, voilà que le chaos revient mélanger mes pensées et en fait du charabia, mais je me comprends.
Bae Ji Jun
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Sujet: Re: you, here ? it's a joke ? Dim 19 Oct - 21:39
Dieu devrait être bon, dieu devrait l'aider. Pourtant, plus Ji Jun y pensait, plus il se sentait menacé même dans une église. Et si dieu avait abandonné cette île à son triste sort ? Quel abruti voudrait encore surveiller un enfer pareil, de toute façon ? Le rouquin se surprit à ne plus croire en rien, ni même à cet homme imaginaire dont lui parlait sa mère. Dieu n'existe pas, se dit-il pour lui-même, sinon je ne serais pas là, renchérissait-il en resserrant sa poigne autour de sa pince à épilé. Bon sang, ça ne le sauverait jamais! Même avec une épée ou un bazooka, il ne pourrait tuer quelqu'un. à quoi bon posséder la moindre arme, si le courage d'attaquer n'y est pas ? Faut pas se mentir, Ji Jun est un incapable. Même pas foutu d'utiliser ses poings pour sauver sa peau. Mais là, dans l'immédiat, la panique lui donnait des ailes. Bien que ses jambes le lâchent rapidement, tellement elles tremblaient de terreur et d'appréhension. Qui pouvait se cacher parmi ces murs ? Quel fou pouvait l'épier dans un coin sombre de cette église ? L'adolescent frissonna, se rappelant le visage des quelques étudiants qu'il a pu croiser depuis son arrivée. Un gamin plutôt sympathique mais toujours à faire la morale en doutant sur ses chances de survie. Une fille qui le prenait pour un petit chaton apeuré. Un fou furieux qui est persuadé de le voir tuer. Un gars qui veut sa peau pour l'avoir volé. Décidément, rien pour l'aider. Rien pour le rassurer non plus. Normal qu'il soit à trembler comme un poltron en dardant son mince objet à droite ou à gauche. Il n'en menait pas large avec celui-ci, encore moins en sachant que ses jambes venaient de le précipiter sur un banc.
Calme-toi, se forçait-il à penser en fermant deux secondes ses paupières. S'il ne reprenait pas son sang-froid, il allait faire une bêtise. Ji Jun inspira puis expira aussitôt l'air qu'il venait de prendre, sentant une perle de sueur couler le long de sa tempe. Il flippe comme une fillette, c'est certains. Le rouquin entend déjà l'île entière se moquer de lui, de sa voracité, de son fabuleux courage. Rien de tout cela. Au contraire. Ses grands yeux écarquillés déduisaient bien son état de panique. Qui pouvait être là ? Deux bonnes minutes venaient de s'écouler sans aucun signe de vie. S'affolait-il pour rien ? Il relâcha un peu la pression, baissant de quelques millimètres son bras en se croyant échappé d'affaire. Erreur. Le temps qu'il le réalise, une silhouette l'attaque brutalement. Du moins, dans le pire de ses scénarios où il s'imaginait égorgé ou coupé en rondelle. Mais cet asseau n'avait rien de violent, ou peut-être dans sa tendresse ? Si au départ il avait poussé un petit cri en lâchant sa pince à épilé, Ji Jun se retrouve rapidement prit au dépourvut, avant d'en être plus que surpris. « Na-Na Yung ? » bafouillait-il en essayant de faire reculer la demoiselle, s'assurant d'un coup d'oeil que cela soit bien elle. Aucun doute! C'était Na Yung! La Na Yung de son quartier, sa voisine, la fille adorable qu'il adorait tant! Mais... Comment pouvait-elle être ici ? Sa joie se muta en détresse, puis en tristesse. « Pourquoi es-tu ici ? » N'était-ce pas évident ? le rouquin la tenait toujours par les épaules, observant son visage avec une mine perdue et légèrement déconfite. Impossible, pas elle. Déjà qu'il peinait à survivre dans cet endroit, alors une fille comme Na Yung...
« C'est pas possible... Comment ils ont pu te choisir toi ? » S'agaça le jeune homme en relâchant les épaules de sa camarade. Retrouver une amie d'enfance ici, c'est comme se retrouver face à la pire terreur de sa vie. Et si il arrivait malheur à l'adolescente ? Et si elle mourrait ? Ji Jun déglutit, effrayé par cette idée. « C'est un mauvais rêve... » Baragouinait-il en baissant son regard, le détachant du siens. Qu'il se réveille, bon sang! Il en avait marre de tomber que sur des mauvaises surprises. Déjà que les fous qui dominent cette île le font vivre un cauchemar, alors savoir une amie ici... Mon dieu. Pour une fois que Ji Jun jurait contre cet homme sans existence réelle. « T-tu ne peux pas rester ici... Tu dois ren- » Mais il se tut, réalisant que Na Yung était dans le même bateau que lui. Piégé sur l'île contre son gré. Doucement, il s'excusa en gonflant ses joues, encore plus peiné qu'auparavant. Que devrait-il faire maintenant qu'il savait son amie ici ? Lui ne pourrait jamais lui faire de mal, mais... Et elle ? Cette question l'intriguait, mais le jeune homme la gardait pour plus tard. « Tu vas bien, hein ? Personne ne t'a fait du mal ? N-Na Yung, tu ... Tu n'as pas été blessé ?» S'enquit-il sans lui laisser une seconde pour répondre à chaque question. Quel idiot. Ji Jun se mordit la lèvre, voulant d'abord l'état de santé de la demoiselle, avant d'en savoir plus sur elle. Qui sait, cette île regorge de surprise et Ji Jun serait détruit d'apprendre que la gentille Na Yung n'est plus la même que par le passé.