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| (event 3) take a break. ft jinhwan | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: (event 3) take a break. ft jinhwan Sam 4 Oct - 17:27 | |
| take a break jinhwan & jaegeon ✻ 13 octobre 2013, 00h45 J’esquive un coup et contre mon adversaire en lui en assenant un. Mon poing rencontre violemment sa joue. Le coup est suffisamment fort pour qu’il puisse perdre équilibre et tandis qu’il essaie de se rattraper, je le pousse de façon à le faire tomber. Il se retrouve au sol, déterminé à ne pas me faire avoir, mon pied écrase son genou de façon à ce qu’il craque. Au moins, s’il essaie de se relever, je n’aurais pas de mal à le semer. Il crie de douleur, je me décide à l’abandonner ici et repartir mais malheureusement, il n’est pas seul. J’évite de justesse celui qui tente de me mettre un coup de pied. D’autres sont là, tout un groupe. Je suis seul. Je soupire, je n’aurais pas dû traîner tout seul. Je me retourne et me jette sur mes adversaires, sans même prendre le temps de réfléchir, je n’ai aucune stratégie de fuite, je ne pense qu’à frapper. Mais ils sont plus nombreux, j’ai beau me battre avec violence ce n’est pas ça qui les arrêtera. Au final je ne fais que me fatiguer pour rien. Je suis même déjà essoufflé. Deux d’entre eux ne se relèveront pas avant un bon moment, mais les autres, eux, ont l’air de tenir. N’ayant pas envie de crever ici, je décide d’opter pour la solution de facilité : prendre la fuite. Je donne un puissant coup de pied au type se trouvant en face de moi et dégage aussitôt qu’il se plie de douleur. Je cours à toute vitesse sans jamais m’arrêter, jetant très peu de coups d’œil derrière moi pour vérifier s’ils me suivent encore. Et pourtant cela suffit pour que je bouscule quelqu’un en lui rentrant dedans. En attendant, mes prédateurs m’ont rattrapé et nous nous trouvons encerclé. Aish, si je n’avais pas été aussi maladroit ! Je les regarde, analysant chaque détail puis je porte mon attention sur le garçon se tenant à mes côtés. J’espère qu’il sait se battre car je risque bien d’avoir besoin d’aide. Je lui montre du regard les blessures de nos adversaires, l’un étant blessé à la jambe, un autre à l’épaule. J’insiste du regard pour dire à l’inconnu de le frapper là où il saigne, là où je l’ai blessé tout à l’heure. Je mime des « vas-y, vas-y » avec ma bouche sans qu’aucun son ne sort. Je sers les poings et hoche la tête tout en lui disant d’attaquer maintenant. Je le laisse s’occuper de l’un tandis que je me lance vers celui qui est blessé au bras, j’attrape ce dernier et le tords avec force dans son dos. Il doit sûrement être déboité maintenant. J’en profite pour attaquer un autre, mes poings s’abattant avec toujours autant de violence sur son visage. Comme à mon habitude, je ne fais que les assommer, je ne les achève jamais. On continue de se battre et lorsqu’ils se retrouvent à terre, je fais signe au garçon de prendre la fuite avant qu’ils ne se relèvent.
C’est ainsi que j’arrive dans un sale état à la piscine. Célébrer la fête national, je trouve cette idée très louche néanmoins je compte bien profiter des douches. Une douche chaude, enfin. C’est si relaxant et reposant que j’y reste un bon moment. Lorsque j’en ressors, je sens le savon et le shampoing, chose qui n’était pas arrivée depuis longtemps – treize jours quoi. J’enfile le nouvel uniforme et me dirige vers le parc. Je m’installe à une table, mon plateau devant moi. Je regarde, envieux, les étudiants qui ont reçu du courrier. J’ai moi aussi envie d’aller chercher ma lettre, mais il y a déjà du monde qui attend et puis… je n’ai pas envie de pleurer devant autant de gens. D’ailleurs, ce n’est même pas sûr que j’aie reçu du courrier. Chassant ces mauvaises pensées, je commence à manger, savourant mes nouilles. J’étais littéralement en train de mourir de faim. J’en oublie même les manières en dévorant mon repas comme si je n’avais pas mangé depuis des jours – ce qui était le cas en fin de compte. Je serai même bientôt en rupture de barres de céréales. Tellement absorbé par ma nourriture, je ne remarque pas les autres étudiants qui ont l’air, pour certains, d’avoir retrouvé leur bonne humeur. Contrairement à eux, je reste très méfiant, c’est peut-être un jour de fête, mais je sais très bien que lorsque ce sera fini, tout redeviendra comme avant.
Dernière édition par Baek Jae Geon le Mar 14 Oct - 16:52, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: (event 3) take a break. ft jinhwan Dim 5 Oct - 11:00 | |
| Plus que quelques heures avant que je puisse sortir d’ici. Je me demande bien pourquoi je n’ai pas pris de montre avec moi, ça aurait pu être vachement pratique. En attendant je me contente de ce que j’ai pu apprendre pendant ces quelques mois depuis que je suis ici. C’est-à-dire, lever la tête, regarder le soleil et dire à peu près. Sauf qu’il fait nuit. Bien sûr, en pleine journée, ça aurait été plus simple qu’en plein milieu de la nuit. Je soupire face à ma stupidité, pendant que j’attends que ça se passe, somnolant légèrement. Je ne devrais pas dormir complètement étant donné que ma cachette se résume à des buissons mais la grande Morphée me tire vers elle et je sombre finalement. ∞ J’ouvre les yeux, remarquant qu’une petite lueur fait son apparition dans le ciel. Je me traite d’imbécile pour m’être endormi dans ce genre d’endroit mais, tout de même je suis chanceux pour qu’il ne me soit rien arrivé. Aussitôt mis sur pieds, je sors la carte de mon sac et, à l’aide de ma boussole, je prends la direction de la piscine. J’ai entendu dire qu’il y avait eu des nouveautés là-bas pour la journée nationale. En plus de cette interdiction de tuer… C’est donc, sans être sur mes gardes que je sors de ma cachette et marche sur un petit sentier, sans me soucier que quelqu’un pourrait m’attaquer d’une minute à l’autre. Cependant, c’est quand je me retrouve la tête contre le sol boueux, un pied sur la tête, que je remarque que je n’aurai pas dû baisser ma garde. J’essaye de faire remarquer à l’inconnu qu’il devrait éviter de me tuer aujourd’hui s’il ne souhaite pas mourir demain, mais il se contente de rire face à ma remarque. Qu’est-ce qu’il y a de si drôle ? Suis-je tombé sur le type le plus cinglé de cette île ? Au point qu’il se moque bien s’il meurt demain tant qu’il tue ? Un frisson me parcours la colonne vertébrale en même temps que cette pensée en fait de même dans mon crâne. Il retire son pied pour m’expliquer qu’il peut simplement m’amocher et partir avec mon sac. Grossière erreur. J’en profite pour me relever aussi vite que je peux et lui tombe dessus. On se met à rouler sur le sol, tentant chacun de notre côté d’avoir le dessus sur l’autre. Finalement j’arrive au-dessus de lui et lui colle une droite dans la mâchoire, me fichant bien si cette dernière craque ou non. Il semble un peu sonné et j’en profite pour attraper mon sac et m’enfuir aussi vite que je peux. Non sans avoir ramassé mon sac. Je n’ai pas envie de me battre aujourd’hui. Pas pour ce jour où le droit de tuer a été levé. Pour une fois qu’on a un jour de repos, je refuse de devoir faire du mal à quelqu’un. Je continue ma course aspirant l’air comme je peux pour alimenter mes poumons. Ce n’est qu’après ce qui me semble être une éternité que je m’arrête, regardant derrière moi pour être sûr qu’il n’y soit plus. Je ressors une nouvelle fois ma carte et ma boussole, pour me retrouver quelques minutes plus tard à la piscine. Je vois d’autres personnes présentes mais n’y fait pas attention. Contrairement à tout à l’heure, cette fois, je ne baisse pas ma garde et me dirige vers le groupe pour recevoir un paquet. Aussitôt, je file sous la douche, profitant que cette eau chaude qui me donne des frissons tellement je n’y étais plus habitué. C’est un luxe ici. J’essaye d’en profiter un maximum, me savonnant bien partout, me brossant même les dents trois fois. Et une fois douché, lavé, tout propre, j’enfile ce nouvel uniforme qui était fourni. Ça fait tellement du bien de pouvoir se sentir propre, pouvoir respirer autre chose que sa transpiration et d’autres crases à force de se trainer dans la boue. Je laisse un soupire de satisfaction passer la barrière de mes lèvres pendant que je remets mes cheveux en arrière. Il va falloir que je me les coupe. Ils deviennent trop longs et me gênent les yeux. Mais il me suffit d’un coup d’œil sur le coiffeur pour me dire qu’en fait la longueur n’est pas si mal. Cette fois, je pars en direction du parc, suivant certains qui y vont aussi. Je ne parle à personne, n’y voyant pas d’utilité. Comme tout le monde, je récupère le plateau-repas, la bouche salivant déjà rien qu’à l’idée de pouvoir manger tout ça. J’ai encore une ou deux barres qu’il me reste dans mon sac, mais je les garde seulement en dernier recours, préférant prendre quelque chose qui traine par terre. On s’habitue rapidement à manger nos amis les insectes. Alors un vrai repas ne sera pas de trop. Avant de m’installer, je remarque que plusieurs personnes ont reçu des lettres. Je vais discrètement aller me renseigner si j’en ai reçu moi aussi. Peut-être de mes parents, ou même un dessin, voire un simple trait au stylo de mon bébé. Ce serait le cadeau le plus merveilleux qui monde. Cependant c’est avec les plus grandes peines du monde que j’apprends qu’il n’y a rien pour moi. Peut-être que mes parents ne sont pas au courant qu’ils puissent m’écrire ? Ou alors qu’ils m’ont simplement oublié… J’essaye de me consoler, me disant que tant que mon bébé sont entre leurs mains, ils peuvent bien m’oublier, au moins ils prendront encore plus soin de mon fils. Mais c’est tout de même horrible. Je vais donc m’assoir à une table au hasard, la tête baissée et les larmes au bord des yeux. Je ne vais tout de même pas pleurer. J’ai déjà réussi à tenir cinq mois dans cet enfer, je ne vais pas craquer maintenant. Je commence tout de même à manger ce qui se trouve sur mon plateau. Ce n’est pas parce que j’ai l’impression d’être le plus malheureux ici qu’il faut que j’en oublie de me nourrir. Avoir ce genre de nourriture est tellement rare que peu importe la situation, jamais je ne passerais à côté. Je relève la tête. Observant la personne en face de moi qui déguste aussi son repas. Lui non plus ne semble pas avoir reçu de lettre. C’est alors que sa tête me dit quelque chose. J’ai dû sans doute le rencontrer quelque part, voire m’être battu avec. « Excuse-moi. On se connait, non ? » Dis-je alors soudainement. « Tu n’as pas reçu de lettre non plus ? » Je ne sais pas pourquoi mais cette phrase est sortie toute seule. Comme si j’essaye de me consoler, de me dire que je ne suis pas le seul dans ce cas. |
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| Sujet: Re: (event 3) take a break. ft jinhwan Mer 8 Oct - 17:02 | |
| Malgré sa simplicité, la nourriture me semble extrêmement délicieuse. Je pourrais même dire que c’est le meilleur plat que j’ai jamais mangé. Quelques jours et cela a suffi à me faire oublier ce qu’est un vrai repas. Un repas complet et chaud. Je n’ai pas besoin de me battre pour l’avoir, ce plateau m’a été donné. Tout comme chacun des étudiants présents ici. J’observe les étudiants, j’ai l’impression d’être au lycée, ils sont tous – pour la plupart – réunis, ensemble. Ils forment des groupes d’amis et rient ensemble. Ils font de nouvelles rencontres et discutent. Et moi, je suis seul. Comme je l’ai toujours été au lycée, je ne suis pas entouré d’amis et on ne m’adresse même pas la parole. J’ai l’impression que rien n’a changé, les seules images qui me viennent de mon ancienne vie sont toutes les même. Je soupire, pourquoi penser à ceci, maintenant ? C’est un jour de fête. Tout le monde est censé être un minimum heureux, même si je doute que ce soit réellement possible sur cette île. Alors je ne dois pas avoir de mauvaises pensées, je me reconcentre sur mon repas, il me redonnera sûrement des forces. Je suis ici depuis moins longtemps que certains et pourtant, je commence déjà à faiblir. Je ne comprends pas comment ont fait les plus anciens pour tenir bon. Moi, j’ai l’impression qu’à chaque instant, je vais craquer. Il me suffit de penser à mes parents pour avoir envie de fondre en larmes. Malgré cette ambiance festive, une seule pensée me vient en tête : rentrer chez moi.
L’esprit ailleurs et mon attention dirigée uniquement sur ce qu’il reste dans mon plateau, je ne remarque pas l’arrivée de l’étudiant. Je sursaute légèrement de surprise en entendant sa voix. Je sais bien que j’ai dit que je resterai méfiant, mais lorsque j’ai de la nourriture juste sous mes yeux, elle occupe toute mon attention. Je suis bien pire qu’un gamin affamé. Je continue de mâcher tout en l’observant. Est-ce qu’on se connait ? Mh… Je penche la tête légèrement sur le côté tout en réfléchissant puis je tilte enfin. « T’es le type de la dernière fois, non ? Celui qui m’a aidé. » Je ris, quelle surprise. Le monde est vraiment petit, enfin l’île est petite. Je n’aurais pas cru que je le recroiserai un jour, c’est tellement rare de revoir une même personne sur cette île. Mis à part ceux qui se débrouillent bien, j’ai perdu toutes les personnes avec qui je m’entendais un minimum. « Je pensais vraiment pas te revoir ! » Naturellement, je lui fais savoir mes pensées.
Cependant, sa deuxième question me ramène à mes premières pensées. Ai-je reçu une lettre ou non ? J’aimerai bien le savoir moi aussi. Mais je ne sais pas. Je baisse un peu la tête, fixant mon plat. « Je sais pas… Y avait du monde alors je suis pas encore allé demander. » Je n’ai pas non plus le courage d’y aller, ayant peur de la réponse que l’on me donnera. Si je ne reçois rien, il est bien évident que cela va m’attrister. Je pleurerai sûrement. Si je reçois quelque chose, sensible comme je suis, il y a des chances que je pleure également. Je ne sais pas quoi faire. Je me remets à manger et décide d’être honnête avec lui. Ce n’est pas comme si c’était une information confidentielle après tout. « J’ai pas envie de me mettre à pleurer comme un idiot si jamais je reçois rien… J’ai pas vraiment le courage d’aller voir. » Je soupire à nouveau, je m’exaspère moi-même. Je relève la tête, je remarque qu’il n’a pas de courrier non plus. Il doit sûrement me comprendre. D’ailleurs, je ne le connais pas, je ne sais rien de lui. Pas même son prénom. Je décide donc de faire les présentations. « Moi c’est Jaegeon, et toi ? » Ma curiosité prend le dessus et m’oblige à poser une nouvelle question. « T’es ici depuis combien de temps ? » Est-il arrivé avant moi ? Ou peut-être en même temps ? Je n’en ai pas la moindre idée.
Dernière édition par Baek Jae Geon le Mar 14 Oct - 16:52, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: (event 3) take a break. ft jinhwan Dim 12 Oct - 15:14 | |
| Je me sens tellement faible dans ces moments-là. Avoir les larmes aux yeux est bien quelque chose qu’il faut éviter de montrer en public sur cette île. Il suffirait de montrer, ne serait-ce que, la moindre trace de faiblesse pour qu’un loup vous attrape et vous mange tout cru. Et cela, même si nous sommes un jour de paix. Je les connais maintenant, ces gens qui vous observent du coin de l’œil, discrètement, parfois qui vous suivent et une fois que vous relâchez toutes vos barrières, vous sautent de dessus. La plupart d’entre eux agissent en bandes, mais finissent quand même par se trahir très rapidement. Ce sont des lâches. Mais après tout, je suis comme eux. Capable de tout pour atteindre l’objectif que je me suis fixé.
J’ai l’impression de faire un cours sur une espèce animale, oh mon Dieu.
Mais après tout, rester humain ici est très difficile. Ou alors on ne survit pas. On pourrait même prendre cette journée comme une moquerie. Le gouvernement qui nous rit à la tronche. Nous sommes ici pour s’entretuer et pourtant on nous impose une trêve pour ce jour spécial pour la NEC. Je suis assez partagé. D’un côté, j’ai cette impression qu’ils se moquent de nous comme de l’autre, je ne peux pas m’empêcher de penser que ça ne peut que nous faire du bien. Surtout avec les rations de nourritures et d’autres choses pour se laver.
Mais ce n’était pas tout. Je savais bien que cette journée serait pleine de surprises. Bon, d’accord, j’étais plutôt pessimiste sur le mot « surprise » mais, pour le coup, je peux bien avouer que je suis plutôt agréablement surpris. Le jeune homme en face de moi, qui ne semblait pas avoir plus de dix-sept ans me disait bien quelque chose. Et c’est seulement lorsqu’il m’a répondu que j’ai compris.
Ça aurait pu être un moment au bord de la tragédie, comme un peu tous les jours sur ce maudit morceau de terre, mais c’était trop étrange pour que ça s’efface de ma mémoire. Je m’en souviens comme si c’était hier en plus ! J’étais poursuivi par un de ces prédateurs, près des falaises, et là je lui fonce dedans alors que je regardais derrière moi pour savoir si mon attaquant était toujours là. Bien sûr, je glisse et manque d’aller me fracasser le crâne en bas de la falaise s’il ne m’avait pas retenu et, une fois remis sur pieds, je le tire derrière moi, toujours en courant pour échapper au troisième étudiant qui était toujours après moi. Et ce n’est que lorsque je nous sens assez en sécurité que je le laisse planté là, seul, sans même avoir demandé son prénom. Je n’avais pas non plus fait attention à sa couleur de collier, si ça se trouve j’ai sauvé un ennemi. Mais sur le coup, ça m’avait bien été égal.
Il m’a sauvé la vie, j’en ai fait de même, point.
Mais voilà, cette trêve fait que l’on se retrouve, l’un en face de l’autre. « J’avoue que moi non plus je ne pensais pas te revoir. » Je laisse un sourire, tout de même triste, apparaitre sur mes lèvres avant de continuer. « Au fait, merci. De m’avoir aidé ce jour-là. J’espère que je ne t’ai pas laissé dans un endroit trop risqué. »
La conversation continue, allant sur un sujet plutôt sensible chez moi, qui est celui des lettres. N’en ayant pas reçu, j’ai de nouveau cette tristesse qui monte en moi, et, je le sens, mes yeux qui brillent à cause des larmes discrètes qui viennent s’y loger. Il me dit qu’il n’est pas encore allé voir s’il a reçu du courrier avant de rajouter qu’il n’a pas le courage d’y aller. Je le comprends, très bien même. Peut-être que j’aurai dû faire comme lui, ne pas y aller pour ne pas être déçu. Je soupire, ne cachant plus ma peine. « Je comprends ce que tu ressens. Crois-moi. D’ailleurs je crois que je ne pourrais pas te conseiller là-dessus, désolé. »
Un petit silence s’installe entre nous deux avant qu’il ne reprenne la parole pour se présenter. « Je suis désolé, c’est vrai que je ne me suis même pas présenté ; Je suis Jin Hwan. Je ne pourrais pas te dire exactement combien de temps ça fait depuis mon arrivé, mais beaucoup. On perd vite la notion du temps c’est fou ! Ça doit bien faire quatre ou cinq mois. » Et je crois que c’est bien la première fois depuis deux mois que je n’ai pas tenu de conversations aussi longues. C’est assez bizarre et en même temps ça fait du bien.
« Et toi tu es arrivé il y a longtemps ? » Il fallait bien que je lui retourne la question. Il me rend curieux et arrive à me changer les idées sur cette lettre inexistante que j’étais censé recevoir. Peut-être qu’il n’est pas un ennemis après tout. |
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| Sujet: Re: (event 3) take a break. ft jinhwan Mar 21 Oct - 15:01 | |
| Je suis étonné de le revoir. Lorsqu’on s’est rencontré, on était tous les deux dans une sale situation. Alors forcément, je me suis dit qu’il ne tiendrait sûrement pas longtemps. À moins d’avoir de la chance. Non pas que je sous-estime facilement un participant que je viens de rencontrer. Je suis juste devenu un peu plus réaliste depuis que j’ai posé les pieds sur cette île. Parfois, je doute de ma propre survie. J’en reviens même à regretter mon ancienne vie de pauvre victime persécutée. Je la trouvais si ennuyeuse, j’ai toujours voulu du changement ayant marre d’être le premier de la classe que personne ne respecte. Je me faisais pitié à moi-même, en fait, je me détestais. C’est toujours lorsque l’on a tout perdu que l’on se rend compte de la chance que nous avions. Ma vie était peut-être chiante, mais je ne risquais pas ma vie à chaque pas que je faisais. Je n’avais pas besoin de me cacher. Et surtout, j’avais mes parents. Ils me manquent horriblement, j’ai tellement besoin d’eux que j’en pleure parfois le soir. En fin de compte, je me demande si j’ai tant changé que ça. Je reste tout aussi pitoyable que je l’étais. Aish, pourquoi suis-je si sensible ?
Enfin, voir un visage quelque peu familier n’est absolument pas dérangeant. Bien au contraire, c’est rassurant de revoir une personne qui, elle, n’a pas envie de vous tuer. Malgré cette situation, je tente de me montrer souriant et amical. Bien qu’en réalité, il s’agisse plus d’un « oh, toi aussi t’es toujours en vie ? » Il faut croire que c’en est devenu étonnant pour moi… Le garçon a un triste sourire, il me fait savoir qu’il est du même avis que moi et me remercie par la même occasion. J’hausse les épaules, il m’a également aidé alors on est quitte, n’est-ce pas ? Pas besoin de remerciement. « Non, t’en fais pas je m’en suis bien sorti moi aussi. » Je lui souris, affichant un air confiant et sûr de moi, qui est bien évidemment faux. Mais l’une des leçons que j’ai retenues ici est bien de se montrer plus fort que l’on est et surtout, ne jamais avoir l’air faible ou fragile. Comme si échapper à des mecs tarés qui en veulent à votre vie est une chose facile.
Ce changement de sujet me fait baisser la tête pour ne rien laisser paraître. Ma faiblesse ; mes parents. Au fond de moi, je suis certain qu’ils m’ont envoyé une lettre, ils ne me laisseraient pas sans nouvelle. Mais je me sens si faible, comme si j’allais craquer devant tout le monde, montrer à tous qu’au fond, je suis qu’un faible lycéen qui n’a jamais été séparé de ses parents. Je fais de mon mieux pour me forger une image froide et dure, mais la réalité finit toujours par me rattraper. Je n’arrive pas à me décider. Je lui dis alors ce qui me tracasse tant, au risque d’être jugé. Pourquoi le nier après tout, peut-être pourrait-il me conseiller ? Je relève les yeux vers lui lorsque je l’entends soupirer. Je me sens rassuré lorsqu’il me dit qu’il me comprend. Il continue en me faisant savoir qu’il ne pourra pas m’aider à me décider, il s’excuse. Je rebaisse les yeux et me mords doucement la lèvre inférieure. Je regrette de lui avoir parlé de ça. Je peux entendre sa peine dans sa voix, s’il n’a pas de courrier avec lui, c’est qu’on a dû lui dire qu’il n’a rien reçu. Je me sens désolé et comprends sa déception. Je m’en veux. « Tu dois sûrement me trouver lâche… » Lâche et stupide de ne pas avoir le cran d’aller demander une simple lettre.
Je reste ensuite silencieux un moment avant de décider de changer de sujet, à nouveau. Je commence par les bases ; faire les présentations. Il faut bien que je puisse mettre un nom sur ce visage. Jinhwan. Je lui souris doucement lorsqu’il se présente à son tour. Je suis surpris lorsqu’il me dit que cela fait plus de quatre mois qu’il est ici. Je ne l’aurais pas cru. Finalement je me sens un peu idiot d’avoir douté de sa survie alors qu’il doit être beaucoup plus débrouillard que moi. Il finit par me demander si je suis ici depuis longtemps. J’hoche négativement la tête. « Non, je suis arrivé il y a quelques jours, avec la dernière vague. » Treize jours plus précisément, cette fête m’a au moins permis de ne pas complètement perdre la notion du temps. Je deviens curieux et je ne peux m’empêcher de lui poser des questions. « Comment t’as fait pour tenir aussi longtemps ? Il y a tellement de fous sur cette île ! Je ne sais même pas si j’arriverai à survivre un mois… » Je n’en reviens pas, me laissant emporté par ma curiosité. Puis je reprends avec un air plus sérieux et légèrement hésitant. « Et... tu as déjà tué quelqu’un ? » A-t-il déjà fait une victime ? Il faut que je la sache, comme pour me rassurer que l’on peut survivre sans avoir à tuer. Ou au contraire, qu’il ne faut pas culpabiliser pour une victime tuée, cela fait partie du jeu et des règles de survie.
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| Sujet: Re: (event 3) take a break. ft jinhwan Dim 26 Oct - 13:51 | |
| Si cette fête et, surtout, cette conversation avait des airs de retrouvailles autour d’un feu, il n’en était rien. D’accord, on a l’interdiction de tuer pour aujourd’hui –et quand bien même sans, je ne sais pas si j’en aurais envie– mais il y a tout de même quelque chose qui me gêne. Mais ce n’est peut-être plus le temps de se poser des questions. Après tout, on a eu le droit de se refaire une beauté et là, à un bon repas. Ça doit être cette histoire de lettres. Ouais, j’en suis sûr.
Je souris à ce jeune homme assis en face de moi après le remercier de m’avoir sauvé la vie. Après tout, ce n’est pas tous les jours que quelqu’un se précipite pour vous rattraper alors que vous avez au moins dix mètres de chute libre en-dessous de vous. D’ailleurs je crois même qu’ils se bousculeraient tous pour être celui qui vous pousserait du bord. Tous, sauf peut-être ce petit être qui a été mon ange gardien le temps d’une heure. Enfin, peut-être que c’est un grand mot, mais c’est bien ce que je ressens.
Car avoir de l’aide sur cette île relève du miracle ! Croyez-moi, je vous le dit par expérience.
En tout cas, je murmure un petit « Ouais, m’enfin j’aurais pu te laisser dans un endroit dangereux sans le savoir. » Mais l’important et qu’il s’en soit bien sorti, comme il me le dit si bien. Puis, comme si le destin voulait rire de ma peine, notre conversation retombe sur le sujet des lettres. Enfin, ça ne sert à rien de rejeter la faute sur le destin alors que je sais très bien que c’est moi qui remet le sujet sur la table. Je suis peut-être devenu masochiste à force de trainer sur cette île. J’observe mon interlocuteur avec un petit sourire, plein de tristesse. J’aimerais tellement que ses parents, ses grands-parents, ou je ne sais qui d’autre de son entourage, lui aient envoyé une lettre. Je sais à quel point c’est douloureux de se sentir seul, surtout ici, avec cette peur au ventre d’avoir peut-être été oublié par ceux qu’on aime. Et je ne veux pas que ce soit son cas. Après tout, il est jeune, comme s’il venait à peine de rentrer au lycée alors que j’en sors.
J’hausse un sourcil face à sa remarque. Lâche ? Bien sûr que non ! D’accord, je pourrais lui souhaiter beaucoup de courage et le faire aller chercher sa possible lettre, mais je ne vois pas pourquoi je devrais le juger pour ça. Après tout, j’aurais très bien pu être dans la même situation. Et comme, à présent, je connais la peine que procure le fait de se retrouver au milieu de tout ce petit monde et se rendre compte qu’il n’y a rien pour toi, je ne lui souhaite pas d’y aller si jamais il n’y a pas de lettre pour lui. Je me relève légèrement pour me pencher en avant, avant de lui donner une petit tapette amicale sur la tête. « Non, mais oh ! Comme si j’allais te juger pour ça ! Et puis, je t’ai dit que je comprenais, non ? » Je me rassois, non sans lui avoir lancé un clin d’œil, signe d’une possible amitié qui se crée entre nous.
Et puis vient les présentations. C’est un peu la base qui tombe en premier, ce qui est tout à fait normal. Nom Prénom, date d’arrivée. Je suis surpris de voir qu’il n’est sur l’île que depuis quelques jours seulement, je le pensais plus vieux que ça. C’est peut-être pour ça qu’il m’a sauvé alors, ça explique tout. Qui sait, peut-être qu’à notre prochaine rencontre, il sera celui qui laissera mon cadavre sur ce morceau de terre. Les gens changent ici, après tout.
Mais c’est bizarre, j’ai comme une envie de le mettre en garde et qu’il garde cette touche d’innocence jusqu’au bout.
Wooh, Jinhwan, calme ton côté paternel et concentre-toi sur ton bébé qui t’attend.
Et les questions s’enchainent. Je laisse passer un petit rire discret face à toutes ses questions. Mais rapidement, mon sourire joyeux redevient triste. Il faut être fou, c’est sûr. Et pourtant, je sais qu’il y a encore pas mal de personnes qui sont de la classe originelle. Et je crois bien que je suis fou moi-même. Après tout, qui ne l’est pas ? Depuis quand ? Sans doute, depuis ma première victime. « Tu sais, je pense que c’est grâce à la chance que je suis toujours là. Après tout, je n’ai pas eu l’arme la plus utile, et je ne pense même qu’elle mérite d’être appelée ‘arme’ » Je pousse un soupir. « Qui sait, je suis peut-être aussi fous que ces psychopathes… Et si tu veux vraiment savoir, oui, j’ai déjà tué. » Encore une pause. « Cinq personnes en tout. Et c’était presque que des coups de chance. »
J’évite son regard, comme si j’avais honte de mes révélations. Après tout, ce n’était pas dans mes habitudes de tuer les autres. La seule personne qui aurait pu me mettre dans un état de colère intense au point de vouloir tuer cette personne était mon ex-petite amie, alias la mère de mon fils. Et quand bien même, je sais que je n’aurais jamais pu lever la main sur elle. « Tu sais, Jaegeon, si tu veux survivre ici, à part te cacher toute ta vie, je ne vois pas d’autre solution. Et puis c’est de l’auto-défense. »
Pas que je l’encourage à tuer, mais au moins à être préparer pour bien se défendre et ne pas être dans les premiers de sa vague à terminer six pieds sous terre. « J’espère que je ne t’effraie pas, je suis désolé. » |
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Âge : 16 y.o
Amour : ras
Coupons : 2
Contenu du Sac : △ barres de céréales
△ portable
△ casquette préférée
△ vêtements de rechanges
△ trousse de toilette
△ écharpe
△ porte-feuille
△ carnet & stylo
△ mp3
▲ miche de pain
▲ barre de céréales
▲ deux à trois bouteilles d'eau (1L5)
▲ carte de l'île avec ses zones
▲ boussole
▲ lampe torche (avec piles)
▲ petit aimant
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| Sujet: Re: (event 3) take a break. ft jinhwan Dim 2 Nov - 18:58 | |
| Qui aurait cru qu’une trêve était possible dans un tel enfer ? Une pause, un moment de répit qui nous est accordé le temps de retrouver un minimum d’hygiène. Une douche, de nouveaux vêtements propres et en bon état – contrairement à mes habits abimés et déchirés – et un bon repas. Un vrai repas consistant. Chose que je commençais déjà à oublier depuis mon arrivée, persuadé que de toute manière, ce n’est pas comme si j’allais trouver cela ici. Hier encore, j’aurai donné n’importe quoi pour de la bouffe, et aujourd’hui, j’ai carrément droit à un plateau. Cette île ne cesse de me surprendre. Je ne sais pas si cet élan de générosité vient réellement du fait qu’aujourd’hui est un jour de célébration. Ou alors s’il s’agit d’un piège. Je ne suis pas là depuis longtemps, alors j’ignore encore comment marchent les choses. Je peux tout de même me réjouir de cette interdiction de tuer, aujourd’hui il n’y aura pas de mort, aucun nom ne sera annoncé par haut-parleur. Je n’ai pas à craindre que l’on s’en prenne à l’un de mes amis. Je n’ai pas non plus besoin de me cacher comme je le fais toujours sous peine de me faire attaquer par un ou plusieurs participants. En réalité, ce serait presque reposant. Et ça le serait encore plus si je n’étais pas aussi méfiant et parano. Voir, ou imaginer, le danger partout autour de moi est devenue une habitude.
Même si je me méfie de cette fête, je n’en profite pas moins de tout ce dont on a droit aujourd’hui. Crevant de faim, mon plateau se vide rapidement. Je suis loin d’être difficile et n’ayant presque rien mangé depuis quelques jours, je suis affamé. Ce repas tombe vraiment au bon moment, je n’ai pas envie de puiser dans mes dernières réserves de barres de céréales. Autant les garder lorsque j’en aurais vraiment besoin. Après tout, je ne sais pas combien de temps je vais devoir rester coincé ici. En attendant, je tente de faire un minimum connaissance avec le jeune homme assis face à moi. On se souvient tous les deux s’être déjà rencontré et, mis à part le fait qu’on s’est chacun notre tour aidé l’un l’autre, ce qui m’étonne le plus c’est qu’il s’inquiète de m’avoir laissé dans un endroit qui aurait pu être dangereux. Voilà qui contredit l’avis négatif que j’ai sur la plupart des survivants de cette île. N’importe qui ne s’inquiéterait pas à ce sujet, bien au contraire, au pire des cas ferait déjà un participant de moins. Je ne connais pas sa couleur, il ne connait pas la mienne, je suis peut-être un ennemi pour lui tout comme il peut l’être pour moi. Malgré tout, cela me rassure. Je souris doucement, sans m’en rendre compte, me disant qu’il n’y a pas que des fous. Mais lorsque l’on change de discussion, mon expression suit le mouvement. Mon sourire s’efface bien vite, mes dents s’accrochent à ma lèvre inférieure, ce sujet nous rend tous les deux tristes. Cela est évident, même sans se regarder. Je me trouve idiot de continuer à parler de ça alors que lui, il a osé aller demander son courrier. Moi je m’inquiète sûrement pour rien, seulement, je n’ai pas envie que tous ces gens me voient aussi faible. Je lui avoue que je suis lâche et je suis un peu surpris lorsqu’il me donne une petite tape sur la tête. Je relève la tête vers lui faisant une petite moue sous l’incompréhension et l’écoute. Puis je me mets à sourire en entendant ses mots, riant même lorsqu’il me fait un clin d’œil. « Arasseo ~ » fis-je simplement, comme un enfant qui a compris ce qu’on lui dit.
La première chose à savoir lors des présentations est la date d’arrivée du participant. Cette information est très utile pour connaître le niveau de dangerosité de son vis-à-vis, ou pour simplement savoir s’il est très débrouillard ou si lui aussi vient d’arriver. Bref, je ne m’attendais pas à ça. Il n’a pas l’air dangereux et pourtant il a réussi à survivre durant tous ces mois. Je deviens alors curieux, lui posant des questions avec enthousiasme. Jusqu’à ce que je lui demande ce qui me tracasse le plus, ce que je fais avec hésitation, redoutant la réponse. Je l’écoute attentivement et finalement, je ne dis rien. Oui, il a tué, je reporte mon regard sur mon plateau. Non, ce n’est vraiment pas ce que je voulais entendre. Il marque une pause avant de continuer, m’informant qu’il a déjà fait cinq victimes. Je me mords à nouveau les lèvres, plus fortement cette fois. On ne peut pas considérer cela comme de la chance. La mort m’effraie toujours autant, même lorsque cela concerne de possibles ennemis. Je ne sais pas quoi dire, je ne dis rien, restant silencieux. Pourquoi ? Pourquoi est-on obligé de tuer pour rester envie ? Je trouve ça injuste. Doucement, je secoue négativement la tête. « Non.. non tu ne m’effraies pas… » Je relève la tête pour ancrer mon regard dans le sien. « Mais tuer n’est pas une solution. Je préfère continuer à me cacher plutôt que de m’en prendre à quelqu’un. » Je sais me défendre, je sais frapper et faire mal, mais pas au point de faire ce qui est irréparable. « Ma vie ne vaut pas plus que celle d’une autre… Enfin, c’est ce que je pense. » Puis j’évite à mon tour son regard, le mien se baladant sur différents étudiants qui semblent inoffensifs lorsqu’ils discutent avec leurs amis. « On arrivera jamais à quitter cette île de cette manière. » J'ai même peur d'être coincé ici sans avoir aucun moyen de quitter cet endroit.
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