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| Je ne suis plus à 1 près à présent alors méfie toi quand même ... | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Je ne suis plus à 1 près à présent alors méfie toi quand même ... Dim 3 Aoû - 17:07 | |
| Le 5 octobre, 18 h. Planétarium. Il est clair que cette journée a commencé sous le signe de la malchance. Ne pas pouvoir se poser cinq minutes, passer la journée à être traquée, ça va bien 5 minutes mais à la longue c'est usant. J'ai du commencer par quitter ma cachette aux aurores. Ces derniers jours je me suis occupée convenablement : j'ai tendu quelques pièges avec ce que j'ai pu trouver : branches, lianes, bref j'ai fait avec les moyens du bord tout en veillant à économiser au mieux mon ciseau. Le taille crayon m'a servi plusieurs fois à aiguiser de fines branches que j'ai renforcer en les entourant d'autres branches pour faire des minis piques capables de s'enfoncer qui sait. Je ne les ai pas testés bien sur mais j'ai bon espoir d'avoir blessé quelqu'un. Je ne suis pas restée dans les parages de mes pièges pour éviter d'être traquée. Le but le plus clair de ma démarche est plutôt de blesser en espérant handicaper fortement les gens ou créer des infections suite à de mauvais soins. Je ne peux pas prétendre tuer quelqu'un directement avec des pièges si sommaire c'est clair. Mais du coup j'évite d'être dans le coin quand les gens énervés se dépêtrent en vie de mes pièges, pour ne pas être prise comme bouc émissaire. Mais ce matin, j'ai été débusquée par hasard surement alors j'ai fuit. J'ai repris toutes mes affaires et je suis partie. J'ai passé la journée à fuir. Comme si tout d'un coup tout le monde était à mes trousses. Bref, ça ne me convient pas du tout. J'ai fini par être mue par une idée intéressante. J'ai pris ma couverture et j'y ai enveloppé une grosse pierre que j'ai mis dans mon sac avant de monter jusqu'à une branche solide. J'ai sortie ma pierre et j'ai attendu. Je suis restée là à me reposer, mes jambes douloureuses et mon dos usé. J'ai fermé l'oeil un peu, et lorsque j'ai été tiré de ma somnolence j'ai paniqué en entendant les branches craquer sous moi. Pensant que quelqu'un montait, j'ai voulu bouger et j'ai glissé. Je me suis rattrapée de justesse mais la pierre elle est tombée et a frappé le crâne d'un jeune homme. J'ai attendu d'être sure qu'il était seul et je suis descendue mais c'était trop tard, il était mort. Alors j'ai pris ses affaires, j'ai caché un peu son corps à défaut de lui creuser une tombe descente puis je suis partie en prenant mes jambes à mon cou. J'aurais aimé faire plus mais rongée par le remord et la peur je n'ai pas pu faire plus. J'imagine que c'est moins pire que si j'avais été là à lui jeter la pierre volontairement dessus, mais bon... Je suis ensuite tombée dans un creux dissimulé dans un tronc et je suis restée là longtemps, prostrée à mis chemin entre la terreur, la colère et l'hystérie persuadée d'être le pire des monstres. J'avais déjà aperçu le garçon et il ne me paraissait pas être l'ennemi numéro 1 à abattre. Bien sur, les apparences pouvait être trompeuse mais je ne voulais lui faire de mal. Même si j'étais en train de commencer à rentrer dans le jeu, mon premier mort n'aurait pas du être lui. Puis j'ai fini par bouger et j'ai marché, longtemps. C'est les yeux encore un peu bouffis que je suis entré au planétarium. J'ai regardé autour de moi pour finalement commencer à fouiller et explorer les lieux pour trouver quelque chose d'utile, ma paire de ciseau à la main. Je reste sur mes gardes pendant mon exploration pour ne pas prendre le risque d'être face à quelqu'un embusqué mais ce n'est pas évident je suis encore dans tous mes états, me retournant à chaque bruit suspect. Je me sens tellement à découvert ici, tellement en danger... Cela me fait peur mais j'ai cruellement besoin d'une arme, de quelque chose qui pourrait me servir pour me défendre mais plus je cherche et moins je trouve et plus mon état fébrile s'intensifie. |
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| Sujet: Re: Je ne suis plus à 1 près à présent alors méfie toi quand même ... Ven 8 Aoû - 17:08 | |
| Énervé, épuisé et échevelé, je marche depuis plus d’une heure, suivant les quelques traces que je peux distinguer, les apparentant au jeune homme qui m’a échappé quelques heures auparavant. Il n’aurait jamais dû survivre à l’assaut, mais l’autre gars, celui que j’ai tué, a été très chiant avec ça. Impossible d’avoir les deux d’un coup. Je pourrais me satisfaire de celui que j’ai eu, d’autant plus que grâce à lui, j’ai gagné un fusil à pompe, mais non. L’autre a réussi à s’enfuir, et ça ne je peux le permettre. Ils étaient censés mourir tous les deux ! Et qui sait ce que je pourrais trouver dans le sac du survivant ? Ainsi, depuis que j’ai tué le premier, je cherche le second, suivant des traces. J’ai supposé que ce sont les siennes, puisqu’elles sont assez récentes, et semble venir de l’endroit où le combat s’est déroulé, mais je pourrais me tromper. Pourtant, c’est la seule piste que j’ai, alors je me dois de la suivre.
Je suis blessé. Mon épaule gauche saigne. Par bonheur, ça ne semble pas trop grave. À l’aide d’un antiseptique, j’ai désinfectée la plaie, du moins j’espère que ça suffira, et avec les compresses, je pense avoir arrêté le gros du saignement, même si je sais que ce n’est pas suffisant : ma chemise blanche est à présent tâcher de sang au niveau de la blessure.
Le sac accroché à mon épaule valide, le canon du fusil à pompe dépassant du sac, de manière à ce que je puisse le saisir assez rapidement, je marche, prudemment, mais néanmoins assez rapidement. Si je pouvais gagner du terrain avant la tombée de la nuit, pour rattraper ma cible demain matin à la première heure, ce serait l’idéal. Malheureusement, au bout d’un certain temps, les traces que je suivais ont commencé à s’estomper, jusqu’à ce qu’il n’y en est plus du tout, c’est donc un peu au hasard que j’ai continué à avancer, me dirigeant vers le dôme du planétarium.
Arrivé à l’intérieur, j’entre prudemment, mon fusil à pompe prêt en cas de besoin. Avançant le plus silencieusement possible, j’explore les lieux, à la recherche d’une possible embuscade, ou d’un lieu où me reposer et mieux me soigner.
Au premier bruit que j’entends, je me fige dans une position défensive, prêt à riposter. Mais rien ne vient. Alors, je me dirige vers la provenance du bruit, tel un prédateur, sur mes gardes. A présent, je vois enfin la source du bruit : une fille plus petite que moi, très fine, et dont les formes ne semblent pas encore avoir atteinte leurs maturités… Comme le militaire entrainé que je suis, je sors de l’obscurité, frappant du revers du fusil à pompe la demoiselle. Sans cérémonie je la saisie et l’envoi contre le mur, l’immobilisant de mon bras intact, en mettant celui-ci contre sa gorge.
« Bouge pas, où t’es morte ! »
Politesse et gentillesse sont de mises en ce début de soirée. Pour être sûr qu’elle comprenne que j’étais capable de la tuer, je lui donne un coup dans le ventre, grimaçant quand une douleur aigue me lance au niveau de ma blessure.
« Je ne suis pas de bonne humeur, alors si j’étais à ta place, je ferais tout ce que je te dis. »
La douleur à mon épaule s’accentue. Je n’aurais pas dû l’utiliser maintenant : je sens le sang couler le long de mon bras. Finalement je lâche la fille, braquant tout de même mon arme sur elle. Avec soulagement, je note que maintenant que je ne la maintiens plus contre le mur, mon bras me fait moins mal.
« Si tu bouges, tu peux dire adieu à ton beau visage. File-moi ton sac que je regarde ce que t’a à l’intérieur ! » |
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| Sujet: Re: Je ne suis plus à 1 près à présent alors méfie toi quand même ... Dim 10 Aoû - 12:52 | |
| Je n'ai pas eu le temps de comprendre. Lorsque je me suis sentie attrapée j'ai tentée de m'enfuir mais il a été plus rapide et plus fort. Un peu sonnée de percuter le mur, je l'ai entendu me signaler de ne pas bouger et comme pour vérifier que c'était bien acquis m'a envoyé un coup dans le ventre. Impossible de me plier sous la douleur avec son bras sous la gorge, j'ai cependant entouré ce qui reste de mes entrailles de mes bras en serrant pour atténuer la douleur le souffle court et les larmes aux yeux. J'ai remarqué la grimace accompagnant la tâche de sang ce qui me permet de penser dans le brouillard de la douleur qu'il n'est pas au top. Il me lâche mais le fusil pointé sur moi ne me rassure pas. Je ne dis rien, de toute façon il n'y a rien à dire pour le moment. Si je suis assez habile je pourrais me servir de sa blessure très aisément localisable pour m'enfuir. Y enfoncer mes doigts et déguerpir mais je risque de me faire tirer dessus et un fusil a pompe balaie large et fait beaucoup de dégâts. Le risque est trop grand. Je suis encore sous le coup de la douleur en plus. Il veut mon sac et ça c'est hors de question. J'en ai marre de me faire fouiller à chaque fois. Je le regarde et après quelques instants pour me calmer et reprendre mon souffle et mes esprits je lève les mains à hauteur de ma poitrine pour lui montrer que je ne tente rien. Je le regarde et je lui dis :
« Moi non plus j'ai pas eu une grande journée. Je te propose un truc : tu me laisses partir sans rien faire et moi avant de filer je te soigne ta blessure... »
Je ne pourrais pas forcément faire plus que lui, mais l'aider à la nettoyer un peu mieux et lui trouver de quoi faire une ébauche de pansement pourrait être bien. En plus, on pourrait peut être trouver des plantes qui pourraient faire un onguent. Avant de développer l'aspirine et la pénicilline, les plantes médicinales étaient très utilisées et la forêt en regorge de plantes. Je le regarde sans agressivité. Il est clair que je ne vais pas faire de miracle mais bon au moins je peux lui donner un cachet ou deux. Ce n'est pas de l'anti-douleur mais j'imagine que correctement dosé cela doit faire à peut près pareil. Tant qu'il trouve un coin tranquille pour passer l'effet un peu planant du début, la douleur devrait s'apaiser et lui permettre de redevenir un peu fonctionnel. Mais s'il ne veut pas y rester il va falloir soigner ça.
« Tu n'as pas trop le choix. Si tu ne te fais pas aider ça pourrait s'infecter... Alors tu préfères me tuer et être malade ou me laisser t'aider et vivre ? »
Le choix semble simple. Même s'il peut se soigner seul l'emplacement n'est pas des plus pratique quand même alors autant que je regarde par moi même. Une chose est sure je ne le laisserais pas fouiller dans mon sac c'est clair. Je ne veux plus prendre le risque que quelqu'un me prenne quelque chose d'utile. J'en ai trop besoin... Alors je le regarde, sans avoir peur. Moi aussi j'ai eu une journée pourrie et à choisir j'aurais préféré le tuer lui que l'autre alors s'il faut le faire pour m'en sortir, je le ferais. Plus question de me laisser faire comme une fillette et mon regard déterminé le prouve. Et même si je ne suis pas armée j'ai l'avantage d'être petite rapide et intègre, aucune blessure au compteur à part mon ventre qui me fait encore un peu souffrir mais ça franchement ça n'est qu'une broutille face à sa blessure à lui... D'autant qu'une détonation de fusil à pompe risque de lui faire très mal et de dévier le tir, alors j'ai toutes mes chances... Pas lui, pour une fois je suis avantagée et j'en tirerais profit s'il m'y oblige... Je le regarde, le guettant prête à esquiver s'il tente de me mettre un nouveau coup. |
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| Sujet: Re: Je ne suis plus à 1 près à présent alors méfie toi quand même ... Dim 10 Aoû - 22:40 | |
| Mon arme toujours pointé sur le joli minois de la demoiselle, je l’observe. Le coup que je lui ai donné semble lui avoir fait mal, c’était le but, mais si je ne ressens aucun remord, puisque après tout on n’est pas sur cette île pour jouer aux poupées, je me sens désolé pour elle. Elle donne l’air si fragile et si gentille, il est triste de voir que Battle Royal n’a pas épargné ceux aux airs les plus angéliques. Les mains levées au niveau de la poitrine, elle me propose un marché. Donnant, donnant. Peut-être qu’une autre personne aurait accepté directement, mais moi non. J’ai été entrainé pour survivre, même face à un joli visage et une proposition alléchante –ne surtout pas sortir cette situation de son contexte-, je n’accepte pas comme ça. Ce serait me jeter dans la gueuler du loup, en s’ayant au préalable assaisonné pour que le gout sied au prédateur.
« Et si je décide plutôt de prendre ton sac et d’y prendre ce qui m’intéresse, pendant que tu restes gentiment les mains bien en évidence ? »
D’un autre côté, sa proposition est vraiment alléchante. Dans l’état actuel des choses, même si ma blessure n’est pas très profonde, et heureusement, ne saigne pas trop abondamment, la perte de sang pourrait m’affaiblir (et avec le peu de repos dont j’ai droit, ce serait très dérangeant), ou pire s’infecter. Je ne pourrais la soigner correctement tout seul, et ce n’est pas avec ce que j’ai dans mon sac que je pourrais faire passer la douleur. Elle même en a conscience, me soulignant les risques d’infections. La tuer et être en sale état, ou la laisser vivre pour qu’elle me soigne ? Je sais qu’elle a raison, mais ma méfiance constante, accrue par la douleur de ma blessure, me pousse à rester sur mes gardes.
« Qu’est-ce qui me garantit que tu ne chercheras pas à m’entourlouper ? »
Physiquement, je suis bien plus avantagé qu’elle : plus petite que moi, j’ai l’avantage de la force ainsi que de l’armement. Néanmoins, ma blessure tente à rééquilibrer les choses. Elle semble assez intelligente pour exploiter cette faiblesse, et en profiter pour s’enfuir. Ou voir pire, tenter de me tuer. Même si mon côté un peu macho aimerait penser qu’elle serait incapable d’écraser un homme, qui plus est militaire, je reste blessé, et donc plus vulnérable que d’ordinaire.
« Très bien… j’accepte ta proposition. Cependant, je tiens à souligner que je n’hésiterais pas à te tuer si j’ai le moindre doute. Avec ou sans fusil à pompe. »
De par-là, j’entends bien sûr que les inconvénients du fusil à pompe, par rapport à ma blessure, ne sont qu’un détail insignifiant : je suis capable de tuer sans arme. Ou même avec le revers de mon arme, je pourrais très bien l’incapacité.
« As-tu une arme, ou quelque chose qui puisse me blesser d’une quelconque manière que ce soit ? Si c’est le cas, j’aimerais que tu me la montre. Je ne te la volerais pas, de toute manière, comme tu as pu le voir je suis bien assez armé comme ça, je veux juste l’avoir à l’œil. »
J’abaisse mon fusil à pompe, gardant toutefois le doigt sur la gâchette, prêt à m’en servir si je la vois faire un mouvement suspect. Je prendrais bien mon tekken, pour ne pas risquer d’ouvrir un peu plus ma blessure en tirant avec le fusil, mais dans de telles circonstances, l’inconvénient de la portée est bien trop grand.
« Au fait, tu parles de me soigner, mais es-tu au moins capable de le faire ? As-tu de quoi me soigner ? »
Il est clair que ce n’est pas avec mon antiseptique et mes compresses que je vais me soigner. Au mieux, l’antiseptique, que j’ai déjà quelque peu utilisé, me permet d’éviter une infection, mais même là, sans de quoi couvrir la plaie, ça ne me sera pas très utile. Et les compresses ont déjà montré que pour couvrir une plaie, on peut faire mieux. L’idéal serait d’avoir des bandages, ainsi que de quoi faire passer la douleur, mais bien sûr, il y a peu de chance qu’elle ait tout cela. |
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| Sujet: Re: Je ne suis plus à 1 près à présent alors méfie toi quand même ... Lun 11 Aoû - 21:27 | |
| Il ne bouge plus. Cela semble me rassurer, parce qu’honnêtement un deuxième coup comme ça et je pense que l'un de mes organes rendra l'âme. Heureusement que je n'en prends pas tous les jours parce que sinon je ne donnerais pas cher de ma peau. Je l'écoute lorsqu'il reprend la parole. Je pourrais toujours le laisser faire : s'il n'est pas un habitué de la drogue, il a de grandes chances de faire une overdose, cela serait bien pour moi. Lorsqu'il me pose la question je choisis cependant de jouer la carte de la discrétion et je dis :
« Probablement le fusil à pompe braqué sur moi ? » Cela semble évident, je ne compte pas vraiment le défier. Je pourrais mais j'y perdrais des plumes c'est clair. Cependant s'il tente quoi que ce soit, je me défendrais : « Mais je me défendrais si tu recommences... »
Autant qu'il soit prévenu, cela semble honnête. Nous savons tous les deux à quoi nous attendre comme ça. Il reste là, à peser le pour et le contre. Cela me va bien, tant qu'il réfléchit il ne me touche pas, il ne cherche pas à me faire du mal. Tant qu'il ne cherche pas à me faire du mal je suis toujours en vie. Cela me semble important non ? Mais j'ai de la chance, j'ai des arguments solides. Cela semble être le cas vu qu'il n'a pas encore décidé de me tuer. C'est bien, mes chances augmentent à mesure que le temps passe. Je commence à me calmer un peu, la douleur reflue doucement et l'oppression d'être en face d'une arme aussi destructrice aussi. Je reste cependant sur mes gardes au cas où. Pas question de baisser la garde, je ne compte pas me laisser surprendre. Je pense qu'il l'a comprit, je ne partirais pas sans me battre. Il finit par répondre et je l'écoute. Le soulagement s'abat sur moi, je retiens cependant mon soupire me contentant de lui adresser un léger sourire et j'acquiesce pour signifier que j'ai compris, je ne tente rien, il reste tranquille. Le marché me convient. Puis il me demande pour les armes. Je grimace et je dis :
« Juste une paire de ciseau en fait. Dans mon sac il y avait une trousse. Je te montre ils sont dans ma poche » Je plonge doucement la main droite dans ma poche et j'en ressors les ciseaux pour lui montrer. « Je n'ai que ça, tu imagines bien que si j'avais mieux je l'aurais à la main, surtout vu ma taille et ma carrure... »
Voilà, au moins je pense que c'est clair. Si j'avais plus que ce pauvre ciseau nous n'aurions peut être même pas cette discussion. Je serais peut être déjà loin et je pourrais ne plus me retourner de tout ça. Mais vu la tournure que prennent les choses, cela devrait bien se passer. Nous devrions repartir chacun de notre côté avec pour lui une blessure nettoyée, quelques cachets pour la douleur et moi la sérénité d'être toujours en vie. Je le regarde toujours en guettant au cas où, et lorsqu'il me demande si je suis en mesure de le faire. Bien sur, ça va être compliqué, sans les soins nécessaires mais bon, on devrait pouvoir s'en sortir. En plus ici, il y a surement des sièges dont on pourrait récupérer le tissu pour en faire des bandages. L'idée est à exploiter. En faisant bouillir de l'eau, on pourrait les désinfecter et il pourrait se faire des bandages une fois les bandes sèches.
« Je vais sortir ma bombe de déodorant, avec l'alcool qu'il y a dedans ça va assainir. Je vais aussi te sortir les comprimés que j'ai dans mon sac, ça t'aidera pour la douleur... Jamais un entier, un quart et quand tu es tranquille ce n'est pas de l'aspirine c'est de la drogue... »
Je me penche pour m'accroupir, et je passe mon sac à l'avant pour le poser au sol. Je l'ouvre et je fouille dedans. J'en sors ma trousse de toilette que j'ouvre pour sortir mon déodorant et le savon pour nettoyer correctement. Une bouteille d'eau pour nettoyer et une serviette higiénique propre, pour nettoyer. Au pire je nettoierais à la main et me servirais de ça comme d'un bandage. Finalement, j'ouvre le sachet de pillule et j'en sors trois avant de refermer le sachet que je n'ai donc pas sorti, parce qu'il est encore plein et qu'il m'en reste pas mal que je compte bien garder, cela pourrait me servir. Je dépose les cachets dans le capuchon de ma bombe de déodorant.
« S'il y a des sièges ici, on pourrait récupérer du tissu et en faire des bandelettes pour faire un bandages. Il suffira de les faire bouillir pour les assainir. » Je lève le regard sur lui et je lui dis : « Sinon j'ai un livre, je ne m'en sers pas, je n'ai jamais testé mais en le mouillant comme pour faire du papier mâché, cela fera une carapace en séchant ? »
Bon ok, ça c'est franchement expérimental comme technique, mais ici on ne peut pas vraiment prétendre à mieux. Au moins, il ne peut pas dire que j'essaie de le tuer. Je suis honnête je l'ai prévenu pour les cachets. J'aurais très bien pu lui en faire prendre deux, le dépouiller m'en aller. Mais franchement, si je faisais ça et qu'il survivais, il a bien la tête de celui qui me traquerait sans relâche pour me retrouver et me tuer, c'est franchement trop risqué. Je ne suis pas folle. Finalement, je dis :
« Je n'ai pas de fil, mais même avec l'hameçon que j'ai trouvé au port est rouillé, cela serait trop risqué de te recoudre avec ça... » Je souris un peu désolée et je prends un élastique pour m'attacher les cheveux avant de refermer mon sac pour le moment et de le remettre sur mon dos puis je dis : « Tu devrais retirer ta chemise pour que je vois de quoi ça à l'air. » |
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| Sujet: Re: Je ne suis plus à 1 près à présent alors méfie toi quand même ... Sam 16 Aoû - 19:47 | |
| Je la regarde un peu, le fusil toujours braqué sur elle, l’écoutant me donner une raison valable de lui faire confiance. J’arque un sourcil quand elle me menace, essayant d’associer l’idée d’un physique si fragile avec sa déclaration. Chacun menace l’autre, un partout. Il serait peut-être temps de passer à autre chose, sinon à ce rythme-là, nous sommes bien partit pour y passer la soirée entière.
Pendant que je pèse le pour et le contre, évaluant en même temps cette demoiselle aux allures si frêles, je sais que ma blessure continue de saigner, doucement mais surement, tout en m’élancent. Je sais que plus j’attends, plus il me faudra de temps pour soigner cette blessure, et de ce fait, le gibier que j’ai en ligne de mire, le survivant à mon assaut donc, s’éloigne encore plus de moi. Ainsi donc, je n’ai pas vraiment le choix, acceptant en fin de compte la proposition de la demoiselle, n’oubliant toutefois pas de la prévenir des risques qu’elle encoure s’il lui venait à l’idée de m’entourlouper. Á ça, elle me répond d’un léger sourire et d’un hochement de la tête.
Bien, les choses sont mises aux clairs. Même si je reste sur mes gardes, je m’autorise néanmoins à relâcher un peu la pression. Cependant, pas question de bruler les étapes et risquer ma peau, aussi fine et frêle soit-elle, cette jeune demoiselle peut bien cacher de ressources inconnues. Je lui demande donc de faire connaître ses armes, si arme elle a. Sans grand étonnement, j’observe son piètre arsenal, composé d’une unique paire de ciseaux, dont elle m’a fait part. Je me contente d’un hochement de tête positif en guise de réponse, avant de lui demander ce qu’elle pense pouvoir être capable de faire pour ma blessure, et c’est avec un peu d’amusement que je l’écoute me mettre au fil de ses plans. Un sourire amusé sur les lèvres, je ne peux m’empêcher de remarquer :
« Eh bien, tu es plutôt débrouillarde. Assez étonnante à vrai dire… tu es bien loin de l’image que j’ai d’une toxico. »
Je l’observe ouvrir son sac pour en sortir déodorant, savon et autres pilules de drogue. Pendant ce temps, je me permets un peu de repos en m’appuyant contre le mur. Mine de rien, le combat contre l’autre gars m’a éreinté. Avoir voulu à tout prix rattraper celui qui s’était enfui était en fin de compte de la pure folie. Même sans être un combattant hors pair, le survivant, comme je l’appelais à présent, avec une carrure plus imposante que cette demoiselle, un homme en bonne santé, contre un soldat blessé… le résultat du combat n’aurait pas été garanti, qui plus est si le survivant est aussi bien armé que son copain le cadavre.
Me concentrant de nouveau sur l’instant présent, je l’écoute faire une nouvelle proposition, assez… audacieuse.
« C’est très expérimental comme idée… un peu trop à mon gout. S’il y a des sièges, je préfère qu’on s’en tienne au tissu. »
L’idée de me faire recoudre ma blessure par une débutante avec un hameçon, rouillé qui plus est, est loin de me plaire.
« Mieux vaut éviter, en effet. »
La demoiselle prend le temps de s’attacher les cheveux, pendant que mon côté sociable s’enquiert :
« Tu t’appelles comment ? » Puis, comme pour donner l’exemple : « Moi c’est Seung Ho. »
Elle me demande de retirer ma chemise afin de mieux voir ma blessure, et ni une ni deux, callant le fusil à pompe contre le mur, toujours à portée de main, autant par réflexe que par excès de prudence, j’enlève ma veste, déboutonnant ensuite la chemise blanche de mon uniforme, à présent taché d’un rouge presque trop clair pour faire vrai.
« Tu es sur l’île depuis longtemps ? »
Les choses semblent un peu bizarres. Il y a encore quelques minutes, je frappais la demoiselle pour l’immobiliser, et maintenant elle s’apprêtait à me soigner, pendant que je lui posais des questions presque banales. Peut-être ne devrais-je pas trop chercher à sociabiliser, car si je ne vais pas la tuer maintenant, par respect de notre marché, il se pourrait bien qu’un moment où l’autre, je doive le faire. Et à vrai dire, je ne sais même pas si j’ai envie, dans les jours à venir, de savoir qu’il y a quelqu’un sur cette île envers qui je suis redevable, puisqu’elle m’a soigné. Même en me disant que c’est donnant-donnant, elle vie, et elle me soigne, il n’empêche qu’elle m’aura peut-être sauvegardé de problème avec ma blessure.
Je pourrais toujours la tuer une fois soigné, mais si mettre fin à la vie de quelqu’un ne pose pas de problème à mes yeux, ayant été formé et entrainé pour ça, celui de tuer quelqu’un alors que j’ai passé un marché l’est. Non, si elle respecte sa part du marché, alors je me devrais de respecter la mienne, et elle pourra s’en aller en un seul morceau. |
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Âge : 17 ans
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Nombre de victimes : 5
Coupons : 64
Contenu du Sac : 1 Miche de pain
1 Barre de céréales
3 Bouteilles d'eau (2 * 1L5 + 1 * 0,5L)
1/2 Boîte de morceau de sucre roux pleine
1 Carte de l'île avec ses zones
1 Boussole
1 Lampe torche (avec piles)
1 Photo de son frère
1 Portable (+ chargeur et écouteurs)
1 Sachet de pilules
1 Écharpe (+ gants assortis)
1 Carnet de compte (+crayon gris attaché)
1 Trousse de toilette (savon, dentifrice, brosse à dent, pince à épiler, lime à ongle, brosse, élastique, boite de tampon hygiénique, déodorant)
2 Fruits
1 Tenue de rechange
1 imperméable
1 Couverture amérindienne
1 Couverture
1 Pull en laine gris
1 Trousse scolaire (3 stylos à billes, 1 taille crayon, un crayon a papier, une gomme, de la colle U, un ciseau)
1 Hameçon rouillé
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1 Tomahawk Avatar : Kim Shin Yeong
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| Sujet: Re: Je ne suis plus à 1 près à présent alors méfie toi quand même ... Ven 5 Sep - 22:17 | |
| Lorsqu'il reprend la parole, je relève les yeux sur lui. Effectivement, loin de l'image d'une toxico c'est clair. Je n'en ai jamais consommé. Peut être que si j'étais restée plus longtemps dans le milieu, j'aurais fini par sombrer mais pour le moment j'étais restée clean. L'île m'a donné plusieurs fois envie de succomber et de mettre fin à mes jours en utilisant les pilules, mais finalement j'ai préféré ne pas faire ça : au moins tant que je suis en vie je peux espérer rentrer chez moi. Maigres espoirs, mais bon, il faut un peu d'espoir pour vivre dans le fond. Alors je m'accroche tant bien que mal. Tout va bien et plus les jours passe plus je montre une facette de moi mordante et combative. Même si aujourd'hui mon moral n'est pas au beau fixe, vu que je viens de tuer un mec qui n'avait pas l'air bien prédateur. Bon, j'y ai gagné un pull et une couverture mais... dans le fond j'ai un peu de mal à comprendre comment cela a pu arriver. Finalement je réponds :
« Ne te méprends pas, j'en ai sur moi, mais je n'en prends pas ... » Je le regarde simplement et je dis : « Disons pour faire simple que je protégeais mon frère... »
Nul besoin de dire que je dealais, il peut simplement penser que j'ai pris le sachet pour éviter qu'on ne le trouve sur lui. Nul besoin de lui dire que mon frère est mort. Je me contente du strict minimum. Je ne veux pas qu'il pense que je me drogue et que je suis fragile. Je ne prends pas de cachet et je suis toujours très alerte. Pas de crise de manque, pas de moment de vague ou je ne repère pas ce qui se passe autour de moi. Non, rien de tout cela. Je souris un peu pour continuer sur ma lancée, qu'il ne pense pas que je lui mens. Je suis simplement douce, sans douter de moi. Finalement, après avoir répondu qu'il ne voulait pas du papier mâché, je me dis qu'il n'a pas forcément tort, c'est trop expérimental, le métal de l'encre pourrait l'empoisonner. Et comme il est assez lourd, je pense que je vais l'abandonner ici, je verrais ça plus tard. Il reprend la parole pour se présenter. Je penche un peu la tête et je lui dis :
« Moi c'est Se Jin... Et je suis ici depuis mi-septembre... » Je le regarde avant de demander : « Et toi ? »
Cela me permettra de savoir combien de temps il a passé ici et jusqu'à où il est complètement malade. En tout cas, il est bien équipé au niveau des arbres. Je souris un peu inquiète, il me fait peur je dois bien l'avouer. Il a retiré ses affaires me laissant sa blessure à découvert pour que je puisse la soigner. Je m'approche de lui, une bouteille d'eau à la main, et je pose ma main sur son épaule, essayant de ne pas trop trembler. Je dois avoir les mains froides, j'ai toujours les mains froides, pire qu'une morte me disait parfois mon jumeau. Je porte une légère pression pour qu'il se penche en avant et avec l'eau, sans la gaspiller, je commence à rincer un peu pour y voir plus clair. Je regarde la plaie puis, je redresse le visage puis, je prends la serviette hygiénique et je l'asperge de déodorant pour tenter de tuer les quelques bactéries qui pourrait y être puis je dis :
« Ça risque de piquer un peu... » Je le regarde puis je tourne la bombe de déodorant sur la plaie et je pshit. Je l'asperge un peu puis je tamponne avec la serviette, j'en remets un peu puis j'appuie la serviette et je lui dis : « Tu pourrais comprimer la blessure ? Ca devrait arrêter de saigner je pense, et on pourrait faire un bandage qui restera propre seulement si tu te tiens tranquille le temps que la cicatrisation ne commence... »
Parce que s'il se remet à courir et à tenter de frapper et de tuer tout ce qui bouge la plaie se remettra à saigner. Il va falloir qu'il soit patient. Je le regarde simplement, je me fiche qu'il meure de sa blessure mais j'essaie de montrer que je peux être utile, et puis au final, un peu d'humanité ça ne fait pas de mal sur cette île. Même si je doute grandement du fait qu'il soit capable d'être humain, peut être qu'il pourrait me surprendre... Après tout, un allié, ou même la possibilité de trouver refuge chez quelqu'un pourrait être utile ? Avec son attitude belliqueuse nul doute qu'il sera probablement à nouveau blessé. Alors peut être que s'il savait que je pourrais l'aider à le soigner, il me gardera en vie si on se croise à nouveau ? De toute façon, même si je commence à jouer le jeu, je ne suis pas prête à affronter quelqu'un comme lui et je crois que je ne le serais jamais...
HJ - Je suis terriblement désolée pour l'attente --" Je crains, je promets de répondre plus vite la prochaine fois <3 |
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▬ Un survêtement aux couleurs camouflage
▬ Une paire de gants en cuir
▬ Une couverture
▬ Un hoodie noir
▬ Une trousse de toilette contenant en prime un antiseptique et des compresses
▬ Un peigne & du dentifrice
▬ Une gourde
▬ Un fond de thermos de café
▬ Une carte de l'île avec ses zones
▬ Une boussole
▬ Une lampe torche (avec piles)
▬ Un rouleau de cellophane
▬ Un livre sur les tactiques militaires
▬ Un briquet
▬ Une balle anti-stress
▬ Une paire de baguettes de batterie neuve
▬ Un chapelet, auquel est attachée une bague de femme en argent.
▬ Un tekken recouvert de poison
▬ Une hache
▬ Un fusil à pompe
▬ Une paire de jitte
▬ Machette
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| Sujet: Re: Je ne suis plus à 1 près à présent alors méfie toi quand même ... Sam 27 Sep - 16:00 | |
| Pour protéger son frère hein ? Cette phrase sonne bizarre à mes oreilles de militaire légèrement macho, mais je n’en dis rien. Son visage mignon et innocent semble cacher bien des facettes. Au fond, ce côté-là de la demoiselle me fait penser à Jae Hwa. Lui aussi cache bien des surprises derrière un physique aux allures innocentes… quoique, même avec sa taille et sa tête de panda, le terme innocent ne peut pas vraiment s’appliquer à lui. Je laisse finalement mes pensées de côtés, pour répondre, hochant par la même occasion les épaules, dans un geste machinal et douloureux :
« Alors, ton frère a beaucoup de chance de t’avoir comme sœur… »
Je pourrais dire ne pas savoir ce que c’est d’avoir un frère ou une sœur, et ne pas donc pouvoir comprendre les valeurs qui en découlent, puisque je suis techniquement orphelin, mais ce serait plutôt l’inverse : je comprends encore mieux ce que c’est. Par ailleurs, j’ai une famille. Cette demoiselle aide son frère, en cachant la drogue, ou je ne sais quoi d’autre, moi, j’aide ma famille en étant sur cette île, et en jouant selon mes règles : les stats. Peut-être qu’elle aussi, si elle savait ce que je fais ici, dirait comme Hyuk Jae, ou comme tant d’autres personnes, mais au fond je fais exactement la même chose qu’elle. Penser à ça me rassure un peu, non pas que je doute de mes raisons, mais plutôt que je suis lassé d’entendre des personnes protester contre mes raisons.
Je me présente, la demoiselle se présente à son tour : Se Jin. Elle déclare être ici depuis mi-septembre, avant de me demander aussi depuis que je suis ici, ce à quoi je lui réponds :
« Du 15 septembre aussi. »
Nous sommes donc arrivé en même temps, la même vague… je ne l’ai pourtant pas vu à notre arrivé, ou du moins, je n’y ai pas fait spécialement attention. Sur le bateau, j’ai prêté énormément d’attention à ceux qui m’entouraient. Les indications m’indifféraient, sachant déjà comment tout ceci fonctionnait, mais savoir qui étaient ceux qui étaient avec moi, en revanche… J’avais déjà pu repérer quelques têtes, notamment celle du premier cadavre que j’ai fait : une fois largué sur l’île, je l’ai suivi et l’ai tué. Pourquoi lui plutôt qu’un autre ? A sa tête, il m’avait l’air d’être de ceux qui n’hésite pas longtemps à tuer, et si ceux qui jouent le jeu peuvent être utiles aux statistiques, ceux qui en font trop, comme ce fameux Ihn Kyang dont m’avait parlé Jae Hwa, peuvent être dangereux. Il fallait bien que je commence par quelqu’un, c’est tombé sur lui. Peut-être ai-je sauvé des vies en le tuant, qui sait ?
Ni une ni deux, une fois mon torse dénudé, Se Jin s’approche de moi pour s’occuper de ma plaie. Je retiens un geste de recul, par instinct, et la laisse faire, bien que contre l’avis d’une petite voix dans ma tête, qui me murmure de la tuer et de prendre ce qui m’intéresse dans ses affaires. La demoiselle me met en garde contre le fait que ça risque de me piquer, et là-dessus, je dois lui donner raison. Mais entre un déodorant qui pique ma blessure, et une plaie infecté, je préfère la première proposition.
Finalement, elle me demande de comprimer la plaie, tout en me recommandant de ne pas me remettre à jouer les chimpanzés tant que me blessure ne sera pas totalement guéris… ce à quoi je ne peux m’empêcher de lui répondre, pragmatique :
« T’es marrante toi… au cas où t’aurais oublié, il y a des personnes qui peuvent tenter de me tuer. Je pourrais toujours essayer de leur expliquer que je ne dois pas trop m’agiter pour ne pas rouvrir ma blessure, je doute que ça les arrête. »
Je ne précise pas qu’il y a bien des personnes qui seraient heureuses de voir quelqu’un comme moi morte sur cette île, elle a dû le comprendre d’elle-même… Pas plus que je ne précise que je suis aux trousses de quelqu’un, là ce serait donner trop d’informations.
Tout en comprimant la blessure, je rajoute néanmoins :
« Merci… même si j’imagine qu’en d’autres circonstances, tu ne m’aurais peut-être pas proposé de l’aide de la sorte. »
Sous-entendu : si je ne t’avais pas menacé de mort… Et moi qui me pleins du manque de sociabilité sur cette île.
« Cela-dit… tu m’as rendu un service, il serait mal venu de ma part de l’oublier si facilement, alors sache que si dans l’avenir on se recroise, tu… n’auras pas grand-chose à craindre de moi. » - HRP:
C'est à mon tour d'être désolé du retard
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| Sujet: Re: Je ne suis plus à 1 près à présent alors méfie toi quand même ... Mer 29 Oct - 13:45 | |
| Lorsqu'il me répond que mon frère a de la chance de m'avoir je souris un peu et le remercie simplement. Bien sur, nous étions très proche et je pense qu'il aurait été d'accord avec ces mots. Bien sur moi aussi j'étais heureuse d'avoir un frère comme lui pour me soutenir et j'avais beaucoup de chance qu'il soit là, toujours à me protéger et à me faire rire. Je suis d'accord avec lui. Mais aujourd'hui je ne peux plus parler de lui qu'au passé car même si j'en garde de nombreux souvenirs mon frère n'est plus avec moi depuis quelques mois. Il me manque. J'ai pensé plusieurs fois à aller le rejoindre mais finalement je suis restée. Et c'est pour la même raison aujourd'hui que je continue à me battre : parce qu'il n'aurait pas voulu que je baisse les bras. Alors je continue à avancer même pour cela je dois tuer des gens. J'essaie coûte que coûte de survivre même si cela signifie briser mes dernières lueurs d'innocence et de douceur.
Lorsqu'il me dit être arrivée par la même vague que moi, je relève le regard sur lui et je le détaille. Je ne me souviens pas de l'avoir vu mais en même temps je n'ai pas vraiment relevé les visages présents. Pas question de me faire des amis qui me planteraient un poignard dans le dos plus tard. Je souris un peu sans vraiment me souvenir de lui. Je ne me souviens pas beaucoup du trajet en bateau. Je n'en conserve que les choses les plus importantes : les consignes.
Finalement, lorsqu'il faut qu'il comprime la plaie il se met à protester à mes recommandations. Je l'écoute et je prends mes ciseaux. Il va falloir commencer à chercher de quoi faire son bandage. Des bandes de tissus seraient idéales : rideaux, sièges, on finira bien par trouver ça ici. Alors pour l'heure, je remets mes affaires dans mon sac à l'exception de mon ciseau et je le remets sur mon épaules en l'écoutant à nouveau. Il pense que je n'aurais probablement pas fait ça en d'autres circonstances. Je pense qu'il me connait mal. Je n'en ai pas l'air mais je suis un peu saint bernard. Bien sur avec une arme pointée contre moi je suis toujours un peu refroidie mais bon. Et puis, on m'a aidée aussi. Il y a quelques jours quand j'ai failli basculer le long d'une pente abrupte. Alors cela m'a un peu redonné confiance et foi. J'imagine que tous les gens ici ne sont pas des assassins sanguinaires. Enfin, je l'espère. Lorsqu'il me dit que je n'aurais pas grand chose à craindre de lui je tourne la tête vers lui et je lui souris avant de lui dire :
« Je ne te dis pas de rester immobile en permanence mais essaie de te faire discret au moins pendant quelques jours. Même si c'est dur ce n'est pas impossible, je ne serais pas là pour te soigner sinon... » Bah oui, je me suis cachée au début. Encore maintenant je me cache. Je ne suis pas vraiment capable d'affronter un type à main nue surtout avec une paire de ciseau pour seule arme... Pathétique... Je reprends cependant : « Un petit coup de main ne se refuse pas... J'ai reçu de l'aide il y a quelques jours, cela m'a rappelé que même dans des moments où tout semble perdu, on gagne toujours quelque chose à aider les autres... » Je le regarde simplement et je lui souris. Oui il m'a menacée mais en même temps j'aurais pu m'enfuir. Ou tenter de l'attaquer. Ou le laisser me tuer. La mort m'aurait surement parut très douce en comparaison à cette vie. Et quelques amis ne font jamais de mal je pense. « Et puis finalement, tu n'es pas si cruel que tu en as l'air... » J'accompagne ces paroles d'un nouveau sourire et je conclue simplement par un « Merci ».
Je le regarde puis je lui fais signe de venir et je commence à avancer en silence, guettant que personne ne se soit invité à notre petite surprise party. Visiblement les lieux sont toujours calmes et nous sommes toujours tranquilles tous les deux. Ce n'est pas plus mal. Je change de salle et je regarde autour de moi, vérifiant chaque fenêtre et même les chaises qui traînent la. Mes intentions sont claires et je ne semble pas du tout vouloir m'enfuir, je pense qu'il sait très bien ce que je suis en train de faire alors je ne perds pas de temps à lui réexpliquer et je commence à balayer les lieux, soulevant parfois quelques couvercles ou ouvrant quelques portes. C'est dans la troisième pièces que je vérifie que je finis par trouver ce que je cherche : une vieille veste rangées dans un meuble. Un tissu relativement fin, troué par endroit mais qui devrait faire l'affaire. Je glisse mon ciseau dans ma poche pour secouer un peu la veste afin de la débarrasser de sa poussière et je me tourne vers le blessé pour lui montrer ma trouvaille :
« Et voilà ton futur bandage. Tu as un bol ou quelque chose dans lequel on pourrait faire chauffer de l'eau pour nettoyer la veste ? »
On m'a toujours dire que le meilleur moyen de se débarrasser des bactéries étaient de faire chauffer de l'eau. La stérilisation des biberons se fait ainsi : par de l'eau bouillante. Alors si nous pouvions faire ça aussi pour le bandage ça serait merveilleux. Mais pour ma part hormis mes bouteilles d'eau en plastique je n'ai rien de tel. Je le regarde simplement. D'ailleurs, je n'ai rien non plus allumer un feu, c'est un peu triste d'autant que le temps va commencer à se rafraîchir de plus en plus et que mes couvertures ne me suffiront bientôt plus à me réchauffer.
Je le regarde patiemment, attendant de voir s'il a ce qu'il faut. Sinon un bon nettoyage au savon sera déjà un bon début pour qu'elles soient plus propres. On ne peut pas tout avoir et particulièrement sur une île pareil. Etre déjà désinfecté et soigné est une grande chose, tous les joueurs ne peuvent pas en dire autant. Même si je sais que notre but n'est pas vraiment de se soigner, je pense qu'un peu de douceur ne fait pas de mal. Si cela peut aussi rappeler aux organisateurs que nous ne sommes pas tous des cancres dont ils ne pourront rien tirer, alors pourquoi pas. Et puis, j'envisageais de devenir médecin non ? |
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| Sujet: Re: Je ne suis plus à 1 près à présent alors méfie toi quand même ... | |
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| | | | Je ne suis plus à 1 près à présent alors méfie toi quand même ... | |
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