De tous les lieux, pourquoi avait-il fallut que tu atterrisses ici ? Dans ces catacombes ? Pourquoi n’avais-tu pas continué ta route au lieu de t’aventurer dans cet endroit nauséabond ? Oui nauséabond, il n’y avait pas d’autre mot pour décrire l’odeur ainsi que l’atmosphère qui régnait dans ce lieu lugubre. Quelques mètres après que tu sois rentrée, tu t’étais arrêtée ne supportant plus du tout l’odeur qui t’avais emplie les narines, attrapant le t-shirt à l’intérieur de ton sac pour déchirer le tissus à l’aide d’une tes armes afin de te faire une sorte de masque, tu vidas même l’un de tes échantillon sur le tissu pour être sûre que l’odeur ne traverse pas les fibres du tissu. Une fois ce dernier nouée derrière la tête et que tu réajustas le tissu, tu remis ton sac derrière le dos après avoir tout rangé à l’intérieur et tu rattrapas ta lampe torche. Qu’est-ce que tu aimerais être un chat et pouvoir distinguer facilement les formes à distance de toi sans avoir besoin de lumière.

Dans ce genre d’endroit, le problème était bien sûr l’absence de lumière, ce qui t’obligeait à allumer ta lampe de torche, ce qui pouvait être dangereux. Ce genre d’endroit ne devait sûrement pas être désert, c’est pourquoi à chaque fois que tu entendais un bruit, tu appuyais sur le bouton pour éteindre la source de lumière et tu ne bougeais plus pendant plusieurs minutes. Lorsque le bruit s’éloigna tu allumas à nouveau et attrapa de ton autre main ton couteau de chasseur prête à te défendre au cas où une personne venait t’attaquer ou te surprendre par surprise. Tu continuas à avancer lorsqu’un halo de lumière apparu, te stoppant dans ta route, par réflexe tu éteignis la lumière de ta lampe et lorsque la lumière t’illuminas, tu n’hésitas pas et tu lâchas la pression que tu avais sur ta lampe torche qui tomba sur le sol et tu sautas sur le détenteur de l’autre lampe torche. La personne tomba au sol, tu relâchas la prise sur ton arme qui retomba au moment de l’altercation, ce dernier essayant se défendre et se défaire de toi. Tu gémis de douleurs lorsqu’il se défendit et encore plus lorsque son pied vient s’écraser contre-toi et t’expulser loin de lui. Allongée sur le sol, tu grimaças, tu bougeas rapidement tâtant le sol pour essayer de trouer ton couteau de chasseur. Tu te stoppas lorsque la lumière braqué sur toi t’éblouie les yeux, tu portas ton avant-bras droit devant tes yeux.

Soudain, cette voix masculine prononça plusieurs fois ton nom. Etait-ce quelqu’un que tu connaissais ? Sûrement sinon d’où cette personne connaissait ton prénom. Tu ouvris la bouche prête à dire quelque chose que cette personne se jeta sur toi sans que tu t’y attendes. Tu te débattis, sentant ton cœur soudainement battre plus vite contre ta poitrine. Une main vint se coller contre ta bouche empêchant le moindre son de sortir, tu te débattis encore quelques secondes pour finalement t’arrêter lorsqu’un bruit se rapprocha de vous. Tu fronças des sourcils, restant dans cette position loin d’être confortable. Lorsque le bruit s’éloigna, tu murmuras faiblement une fois que sa main glissa de ta bouche : « Dégage ! ». Tu seras les poings, retroussant tes lèvres lorsqu’il buta contre ta poitrine sans faire exprès. Ne voyant toujours pas son visage, cette personne annonça que tu l’avais planté. Tu fronças les sourcils et à l’aide de tes deux mains tu poussas les épaules du garçon pour t’extirper de son emprise et chercher ta lampe torche. Une fois trouvée tu braquas comme il l’avait fait la lumière sur lui, tu plissas les yeux pour bien distinguer le visage de cette personne… « Min Ki ?! » dis-tu doucement. Ce type était effectivement Min Ki, ce jeune homme très grand que tu avais rencontré à la piscine et avec qui tu avais plutôt eu un très mauvais feeling au point de souhaiter sa mort qu’importe sa faction. Un sentiment qui au bout d’un mois s’était dissipé, pour le moment tu ne savais plus vraiment ce que tu pensais à son sujet.

Tu baissas doucement la lampe pour illuminer une zone plus basse où tu voyais du sang qui semblait avoir déjà tâché le haut du jeune homme. Il semblait qu’effectivement que tu l’avais planté. Tu cherchas ton couteau de chasseur rapidement pour le ranger. « Il ne fallait pas me surprendre. » Ce n’était pas entièrement ta faute s’il était blessé, en tout cas c’est ce que tu essayais de lui faire comprendre. Tu te rapprochas de lui alors que son visage en disais long sur ce qu’il allait passer. « Aish !!! Tu comptes crever maintenant ? » Ainsi ça te ferais une autre victime surtout qu’au fond c’est ce que tu avais souhaité il y a un mois. Tu avais envie de te barrer et le laisser mourir, mais tu restas frappant sa joue sans trop de puissance pour qu’il ne s’endorme pas. « Hey ! Si tu crève ton compagnon va sûrement me tomber dessus. » Et tu n’en avais pas du tout envie, ce type n’allait sûrement pas te faire de cadeau pour avoir fait ça à ton compagnon de voyage. Devais-tu l’aider ? S’il est vert probablement, faut-il encore qu’il soit vert. Tu soupires, tu avais besoin de savoir sa couleur, tu passas doucement derrière lui et tira un peu sur le collier. « Ta couleur déterminera si je dois te laisser crever ou bien t’aider. » Tu illuminas la pastille et fronçant les sourcils, tu lâchas un nouveau soupire comme si tu étais déçue de ce que tu venais voir. Tu repassas à côté de lui tout en le secouant un peu. « Ho, t’endors pas sérieux. » Tu grimaças et tu cherchas dans ton sac le reste du t-shirt déchiré pour venir compresser la plaie afin d’essayer d’arrêter le saignement, ne savant pas du tout si tu l’avais planter profondément ou superficiellement.